Un vibrant hommage a été rendu samedi à Alger au militant de la cause nationale et homme de culture, Mohamed Boudia, à l'occasion du 35e anniversaire de sa disparition. Plusieurs compagnons du défunt ont, dans des témoignages vivants, rappelé le parcours militant de Mohamed Boudia ainsi que ses qualités morales et son dévouement pour la cause algérienne, lors de la guerre de libération nationale, et ensuite pour la cause palestinienne. Des personnalités du monde de la culture et de l'art ont également intervenu lors de cette rencontre, organisée par l'établissement Art et Culture de la wilaya d'Alger, pour rendre hommage à une personne qui a mené un double combat politique et culturel. Dans son intervention, le directeur général de la Bibliothèque nationale, M. Amine Zaoui, qui a rappelé avoir dédié un chapitre à Mohamed Boudia dans son livre «Culture du sang», a souligné que le défunt est «un grand symbole» non seulement de l'Algérie mais du monde entier, pour avoir toujours été un défenseur des causes justes. Il a, cependant, déploré qu'aucun film documentaire, retraçant son parcours, n'ait été réalisé jusqu'à présent. De son côté, l'artiste comédien Said Hilmi, a rappelé le parcours militant de Mohamed Boudia, ainsi que son apport dans le domaine du théâtre, ajoutant que le défunt était «parmi ceux qui ont consacré la culture au service de la politique». «Il fut un grand homme», a-t-il résumé. Né le 24 février 1932 à la Casbah, le défunt commença son parcours dès l'âge de 13 ans lorsqu'il distribuait des tracts avant de rallier les rangs de l'Armée de libération nationale en 1955 qui l'a désigné comme responsable régional à Paris. Il fut arrêté en France en 1958 et condamné à 20 ans de prison avant de s'évader en 1961, pour créer la même année la troupe théâtrale du Front de libération nationale (FLN). Apres l'indépendance, Mohamed Boudia occupa notamment le poste de directeur-adjoint du théâtre «Mustapha-Kateb», pour prendre part à la création en 1964 à l'Institut national des arts dramatiques. Il a joué également un rôle de premier ordre dans la création de l'Union des écrivains algériens (UEA)». Mohamed Boudia fut assassiné le 28 juin 1973 à Paris dans l'explosion de sa voiture. Un vibrant hommage a été rendu samedi à Alger au militant de la cause nationale et homme de culture, Mohamed Boudia, à l'occasion du 35e anniversaire de sa disparition. Plusieurs compagnons du défunt ont, dans des témoignages vivants, rappelé le parcours militant de Mohamed Boudia ainsi que ses qualités morales et son dévouement pour la cause algérienne, lors de la guerre de libération nationale, et ensuite pour la cause palestinienne. Des personnalités du monde de la culture et de l'art ont également intervenu lors de cette rencontre, organisée par l'établissement Art et Culture de la wilaya d'Alger, pour rendre hommage à une personne qui a mené un double combat politique et culturel. Dans son intervention, le directeur général de la Bibliothèque nationale, M. Amine Zaoui, qui a rappelé avoir dédié un chapitre à Mohamed Boudia dans son livre «Culture du sang», a souligné que le défunt est «un grand symbole» non seulement de l'Algérie mais du monde entier, pour avoir toujours été un défenseur des causes justes. Il a, cependant, déploré qu'aucun film documentaire, retraçant son parcours, n'ait été réalisé jusqu'à présent. De son côté, l'artiste comédien Said Hilmi, a rappelé le parcours militant de Mohamed Boudia, ainsi que son apport dans le domaine du théâtre, ajoutant que le défunt était «parmi ceux qui ont consacré la culture au service de la politique». «Il fut un grand homme», a-t-il résumé. Né le 24 février 1932 à la Casbah, le défunt commença son parcours dès l'âge de 13 ans lorsqu'il distribuait des tracts avant de rallier les rangs de l'Armée de libération nationale en 1955 qui l'a désigné comme responsable régional à Paris. Il fut arrêté en France en 1958 et condamné à 20 ans de prison avant de s'évader en 1961, pour créer la même année la troupe théâtrale du Front de libération nationale (FLN). Apres l'indépendance, Mohamed Boudia occupa notamment le poste de directeur-adjoint du théâtre «Mustapha-Kateb», pour prendre part à la création en 1964 à l'Institut national des arts dramatiques. Il a joué également un rôle de premier ordre dans la création de l'Union des écrivains algériens (UEA)». Mohamed Boudia fut assassiné le 28 juin 1973 à Paris dans l'explosion de sa voiture.