Le président du FNA nie l'existence d'une crise au sein de son parti et qualifie de farce de mauvais goût la tentative d'organisation d'un congrès de «dissidence». Invité hier à l'émission «En toute franchise» de la Chaîne III, Moussa Touati a révélé s'être personnellement déplacé sur les lieux dudit congrès et a fait le constat qui s'imposait, à savoir que la tentative de «redressement» du parti n'en était pas une. «La salle ne pouvait contenir que 200 personnes au plus, alors que le PV d'huissier parlait de plus de 600 congressistes», souligne l'invité de la chaîne III qui affirme avoir déposé plainte contre les «usurpateurs», y compris l'huissier de justice. Moussa Touati tient surtout son assurance de l'entrevue qu'il a eue avec le ministre de l'Intérieur. Zerhouni lui a fait part de la détermination de l'administration à appliquer la réglementation en vigueur, sans s'immiscer dans les affaires internes du FNA. Fort de ce soutien «légal» du ministère de l'Intérieur, Moussa Touati a géré l'insoumission de quelques députés de son parti qui n'ont pas respecté la consigne de vote qui devait être l'abstention avec beaucoup de sagesse. Un seul député, «le meneur» comme le qualifie Touati a été sanctionné. Sur la question de sa candidature, le président du FNA a rejeté le qualificatif de «lièvre», estimant que par définition, «le lièvre abandonne toujours sa course, ce qui n'est pas le cas de notre parti», voulant pour preuve sa présence à ce scrutin (présidentiel) ainsi qu'aux précédents contrairement aux autres partis de l'opposition qui ont choisi la politique de la chaise vide. S'adressant aux cadres du parti à partir de Tipasa, hier, le président du FNA a estimé que sa formation politique se portait bien. «Je suis dans un état d'esprit parfait pour me lancer dans la campagne pour le scrutin présidentiel d'avril prochain», a-t-il déclaré. Et tout candidat qu'il est, le président du FNA a tiré à boulet rouge sur la gestion économique et financière du pays. Il a, à ce propos, fortement critiqué le remboursement anticipé de la dette extérieure, relevant qu'au lieu de payer rubis sur ongle avec plusieurs années d'avance, il aurait mieux valu investir cet argent dans l'économie nationale. « Il n'existe pas un seul pays au monde qui n'ait pas de dette publique », argumente Touati. Et d'accuser les gestionnaires de l'économie nationale de faire dans l'improvisation. Pour preuve, soutient-il, « les grands projets de la relance n'ont rien d'algérien. Ils sont réalisés par des étrangers ». Plus que cela, l'invité de la chaîne III a affirmé que l'empressement dont font montre les pouvoirs publics pour réceptionner les projets a un impact négatif sur la qualité des réalisations. C'est dire que Moussa Touati a affûté son discours de campagne. Il promet donc une animation intéressante de l'élection présidentielle. M. S-A. Le président du FNA nie l'existence d'une crise au sein de son parti et qualifie de farce de mauvais goût la tentative d'organisation d'un congrès de «dissidence». Invité hier à l'émission «En toute franchise» de la Chaîne III, Moussa Touati a révélé s'être personnellement déplacé sur les lieux dudit congrès et a fait le constat qui s'imposait, à savoir que la tentative de «redressement» du parti n'en était pas une. «La salle ne pouvait contenir que 200 personnes au plus, alors que le PV d'huissier parlait de plus de 600 congressistes», souligne l'invité de la chaîne III qui affirme avoir déposé plainte contre les «usurpateurs», y compris l'huissier de justice. Moussa Touati tient surtout son assurance de l'entrevue qu'il a eue avec le ministre de l'Intérieur. Zerhouni lui a fait part de la détermination de l'administration à appliquer la réglementation en vigueur, sans s'immiscer dans les affaires internes du FNA. Fort de ce soutien «légal» du ministère de l'Intérieur, Moussa Touati a géré l'insoumission de quelques députés de son parti qui n'ont pas respecté la consigne de vote qui devait être l'abstention avec beaucoup de sagesse. Un seul député, «le meneur» comme le qualifie Touati a été sanctionné. Sur la question de sa candidature, le président du FNA a rejeté le qualificatif de «lièvre», estimant que par définition, «le lièvre abandonne toujours sa course, ce qui n'est pas le cas de notre parti», voulant pour preuve sa présence à ce scrutin (présidentiel) ainsi qu'aux précédents contrairement aux autres partis de l'opposition qui ont choisi la politique de la chaise vide. S'adressant aux cadres du parti à partir de Tipasa, hier, le président du FNA a estimé que sa formation politique se portait bien. «Je suis dans un état d'esprit parfait pour me lancer dans la campagne pour le scrutin présidentiel d'avril prochain», a-t-il déclaré. Et tout candidat qu'il est, le président du FNA a tiré à boulet rouge sur la gestion économique et financière du pays. Il a, à ce propos, fortement critiqué le remboursement anticipé de la dette extérieure, relevant qu'au lieu de payer rubis sur ongle avec plusieurs années d'avance, il aurait mieux valu investir cet argent dans l'économie nationale. « Il n'existe pas un seul pays au monde qui n'ait pas de dette publique », argumente Touati. Et d'accuser les gestionnaires de l'économie nationale de faire dans l'improvisation. Pour preuve, soutient-il, « les grands projets de la relance n'ont rien d'algérien. Ils sont réalisés par des étrangers ». Plus que cela, l'invité de la chaîne III a affirmé que l'empressement dont font montre les pouvoirs publics pour réceptionner les projets a un impact négatif sur la qualité des réalisations. C'est dire que Moussa Touati a affûté son discours de campagne. Il promet donc une animation intéressante de l'élection présidentielle. M. S-A.