Les Etats-Unis d'Amérique n'ont pas raté, leur rendez-vous avec l'histoire le mardi 4 novembre 2008. Au terme d'une campagne électorale interminable, Barack Hussein Obama est devenu le premier président noir d'Amérique. C'était un évènement historique. «Le changement arrive en Amérique», a-t-il lancé aux dizaines de milliers de personnes en liesse rassemblées à Chicago, au soir de sa victoire. En prenant ses fonctions aujourd'hui, le nouveau locataire de la Maison Blanche, le plus jeune depuis J.F Kennedy, aura à affronter de réels défis, à commencer par celui de redonner confiance à une Amérique frappée par une crise économique peut-être plus grave que celle qu'elle avait affrontée durant les années 30. Il devra aussi montrer que les paroles portent une promesse qui ne peut se réaliser par la remobilisation du politique. Après avoir clairement affiché son volontarisme sur le plan économique, Barack Obama entame les grandes manœuvres en politique étrangère notamment au Moyen-Orient, Irak et Afghanistan. Le dossier Afghan en est, donc, un. « Un nouvel esprit de responsabilité », a-t-il déclaré à plusieurs reprises. Avant son installation au bureau oval de la Maison Blanche, Barack Obama, avait déjà désigné son équipe pour étudier la mise en place d'un nouveau plan régional, dans la guerre en Afghanistan qui pourrait aller jusqu'à inclure des discussions avec l'Iran. Si Barack Obama a l'intention de relancer la traque d'Oussama Ben Laden dès sa prise de fonction le 20 janvier, des conseillers en sécurité intérieure, précisent que les futurs responsables américains sont favorables à des discussions entre le gouvernement afghan d'Hamid Karzaï et des talibans aux positions «conciliables». Cela constituerait une rupture avec la politique unilatérale de George W. Bush, dont la conception est la «guerre totale au terrorisme», sans aucune concession. Le 1er Président afro-américain, 44eme dans la fonction, serait plus libre des contraintes idéologiques et diplomatiques et l'engagement irréaliste visant à construire une démocratie moderne en Afghanistan. Un objectif plus réaliste, selon des responsables américains, « serait d'aider à la construction d'un Afghanistan stable, qui rejette l'extrémisme islamiste et ne menace pas les intérêts américains »Une position proche de celle développée par les Britanniques, qui ont ouvertement négocié avec les talibans à Kandahar et dans le Helmand. Les hauts stratèges Américains se seraient rendus à l'évidence que « la guerre insurrectionnelle actuelle n'est pas efficace.» Ces stratèges vont pousser Barack Obama «à redéfinir la stratégie en Afghanistan », et notamment avec les Européens, qui ne devra plus être seulement militaire. Le premier jour, après son investiture, Barack Obama le consacrera à l'arrêt d'une politique sur l'Irak et l'Afghanistan, une promesse faite lors de sa campagne électorale. Il s'est engagé alors de mettre fin à la guerre, de manière responsable, progressive et résolue. Les Américains, pour la plupart, placent de grands espoirs en lui pour traduire dans les faits toutes les promesses, notamment celle de sortir l'Amérique du bourbier afghan. En quelque sorte, il devrait consacrer son slogan de campagne, « un nouvel esprit de responsabilité ». S. B. Les Etats-Unis d'Amérique n'ont pas raté, leur rendez-vous avec l'histoire le mardi 4 novembre 2008. Au terme d'une campagne électorale interminable, Barack Hussein Obama est devenu le premier président noir d'Amérique. C'était un évènement historique. «Le changement arrive en Amérique», a-t-il lancé aux dizaines de milliers de personnes en liesse rassemblées à Chicago, au soir de sa victoire. En prenant ses fonctions aujourd'hui, le nouveau locataire de la Maison Blanche, le plus jeune depuis J.F Kennedy, aura à affronter de réels défis, à commencer par celui de redonner confiance à une Amérique frappée par une crise économique peut-être plus grave que celle qu'elle avait affrontée durant les années 30. Il devra aussi montrer que les paroles portent une promesse qui ne peut se réaliser par la remobilisation du politique. Après avoir clairement affiché son volontarisme sur le plan économique, Barack Obama entame les grandes manœuvres en politique étrangère notamment au Moyen-Orient, Irak et Afghanistan. Le dossier Afghan en est, donc, un. « Un nouvel esprit de responsabilité », a-t-il déclaré à plusieurs reprises. Avant son installation au bureau oval de la Maison Blanche, Barack Obama, avait déjà désigné son équipe pour étudier la mise en place d'un nouveau plan régional, dans la guerre en Afghanistan qui pourrait aller jusqu'à inclure des discussions avec l'Iran. Si Barack Obama a l'intention de relancer la traque d'Oussama Ben Laden dès sa prise de fonction le 20 janvier, des conseillers en sécurité intérieure, précisent que les futurs responsables américains sont favorables à des discussions entre le gouvernement afghan d'Hamid Karzaï et des talibans aux positions «conciliables». Cela constituerait une rupture avec la politique unilatérale de George W. Bush, dont la conception est la «guerre totale au terrorisme», sans aucune concession. Le 1er Président afro-américain, 44eme dans la fonction, serait plus libre des contraintes idéologiques et diplomatiques et l'engagement irréaliste visant à construire une démocratie moderne en Afghanistan. Un objectif plus réaliste, selon des responsables américains, « serait d'aider à la construction d'un Afghanistan stable, qui rejette l'extrémisme islamiste et ne menace pas les intérêts américains »Une position proche de celle développée par les Britanniques, qui ont ouvertement négocié avec les talibans à Kandahar et dans le Helmand. Les hauts stratèges Américains se seraient rendus à l'évidence que « la guerre insurrectionnelle actuelle n'est pas efficace.» Ces stratèges vont pousser Barack Obama «à redéfinir la stratégie en Afghanistan », et notamment avec les Européens, qui ne devra plus être seulement militaire. Le premier jour, après son investiture, Barack Obama le consacrera à l'arrêt d'une politique sur l'Irak et l'Afghanistan, une promesse faite lors de sa campagne électorale. Il s'est engagé alors de mettre fin à la guerre, de manière responsable, progressive et résolue. Les Américains, pour la plupart, placent de grands espoirs en lui pour traduire dans les faits toutes les promesses, notamment celle de sortir l'Amérique du bourbier afghan. En quelque sorte, il devrait consacrer son slogan de campagne, « un nouvel esprit de responsabilité ». S. B.