Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) hausse le ton et menace d'un débrayage pour la prochaine rentrée scolaire. Réunis hier au siège du syndicat situé à la rue Aissat-Idir, les membres du syndicat ont convenu à l'unanimité d'observer, à partir du ,12 septembre prochain, un mouvement de grève cyclique de 4 jours renouvelables et ce, pour protester contre l' «indifférence» affichée face à leurs revendications socioprofessionnelles par le ministère de tutelle. Pour rappel, une grève était déjà annoncée pour le mois de mai dernier mais celle-ci a été annulée après que le syndicat eut reçu des «assurances» de la part du ministère de l'Education. Ces assurances se sont révélées «infondées» d'où la reconduction du mouvement de débrayage dès la rentrée prochaine. Les syndicalistes du SNTE qui assurent que cette décision «est irrévocable» échaudés qu'ils sont par les fausses promesses, et qui plus est restées sans lendemain qui leur ont été distillées par le département de Benbouzid, ont réitéré hier leurs principales revendications. Tout en dénonçant la «marginalisation» dont ils font l'objet, les membres du SNTE ont réaffirmé qu'il y a aujourd'hui «nécessité» de discuter et de faire des propositions «de sortie de crise». Tout en regrettant que les réformes éducatives «ne soient pas préparées de manière scientifique», le SNTE note que «les enseignants n'ont pas encore de méthodologie claire à suivre». Selon le secrétaire général du syndicat, Abdelkrim Boudjenah, «les moyens matériels et humains ne sont pas encore réunis pour réussir les réformes» engagées dans le secteur. Pour lui, ce travail doit surtout se faire «en coordination» avec les enseignants. «Or, ces derniers ont été exclus», dénonce-t-il. Sur un autre registre, les propositions du SNTE se résument aux points suivants : la création d'une institution de médecine de travail, garantir le droit de bénéficier des oeuvres sociales sans «ségrégation», le droit à la grève, réorganiser le parcours professionnel de l'enseignant, etc. Il est question aussi du départ à la retraite après 25 ans d'exercice pour les femmes et 28 ans pour les hommes, l'augmentation de la prime de rendement, et de l'allocation familiale. Il est également proposé l'instauration des primes de transport, de panier, de risques professionnels et de logement pour les enseignants qui ne bénéficient pas de logement de fonction. Y. D. Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) hausse le ton et menace d'un débrayage pour la prochaine rentrée scolaire. Réunis hier au siège du syndicat situé à la rue Aissat-Idir, les membres du syndicat ont convenu à l'unanimité d'observer, à partir du ,12 septembre prochain, un mouvement de grève cyclique de 4 jours renouvelables et ce, pour protester contre l' «indifférence» affichée face à leurs revendications socioprofessionnelles par le ministère de tutelle. Pour rappel, une grève était déjà annoncée pour le mois de mai dernier mais celle-ci a été annulée après que le syndicat eut reçu des «assurances» de la part du ministère de l'Education. Ces assurances se sont révélées «infondées» d'où la reconduction du mouvement de débrayage dès la rentrée prochaine. Les syndicalistes du SNTE qui assurent que cette décision «est irrévocable» échaudés qu'ils sont par les fausses promesses, et qui plus est restées sans lendemain qui leur ont été distillées par le département de Benbouzid, ont réitéré hier leurs principales revendications. Tout en dénonçant la «marginalisation» dont ils font l'objet, les membres du SNTE ont réaffirmé qu'il y a aujourd'hui «nécessité» de discuter et de faire des propositions «de sortie de crise». Tout en regrettant que les réformes éducatives «ne soient pas préparées de manière scientifique», le SNTE note que «les enseignants n'ont pas encore de méthodologie claire à suivre». Selon le secrétaire général du syndicat, Abdelkrim Boudjenah, «les moyens matériels et humains ne sont pas encore réunis pour réussir les réformes» engagées dans le secteur. Pour lui, ce travail doit surtout se faire «en coordination» avec les enseignants. «Or, ces derniers ont été exclus», dénonce-t-il. Sur un autre registre, les propositions du SNTE se résument aux points suivants : la création d'une institution de médecine de travail, garantir le droit de bénéficier des oeuvres sociales sans «ségrégation», le droit à la grève, réorganiser le parcours professionnel de l'enseignant, etc. Il est question aussi du départ à la retraite après 25 ans d'exercice pour les femmes et 28 ans pour les hommes, l'augmentation de la prime de rendement, et de l'allocation familiale. Il est également proposé l'instauration des primes de transport, de panier, de risques professionnels et de logement pour les enseignants qui ne bénéficient pas de logement de fonction. Y. D.