La première phase de la grève d'une semaine renouvelable dans le secteur de l'éducation, entamée dimanche passé, prend fin aujourd'hui. Reconductible ou non durant la semaine prochaine? Les six syndicats grévistes n'ont pas encore tranché sur la question. La première phase de la grève d'une semaine renouvelable dans le secteur de l'éducation, entamée dimanche passé, prend fin aujourd'hui. Reconductible ou non durant la semaine prochaine? Les six syndicats grévistes n'ont pas encore tranché sur la question. La conférence de presse a été animée hier conjointement par le Conseil des lycées d'Alger (Cla), le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef), le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Conseil national des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Selon les intervenants, «le bilan de la première semaine de grève est unanimement jugé positif, avec environ 92% de suivi dans le secondaire et 70% pour le primaire et le moyen». Ils sont six syndicats à avoir mené cette première semaine de la grève, à savoir cinq syndicats membres de l'Intersyndical de la Fonction publique et de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). Pour décider de la suite à donner à ce mouvement «les syndicats vont tenir, chacun, son conseil national pour discuter de l'éventualité de continuer la grève», a expliqué le porte-parole du CLA, Idir Achour lequel souligne « le recours à une nouvelle semaine de grève est un choix envisageable surtout que la tutelle n'a, jusqu'à l'heure, pas donné de réponse favorable à nos revendications». Pour M. Saadali, porte-parole du Snapest «la grève ne risque pas d'être cassée à cause des différentes méthodes de sanctions déjà connues. La grève n'est pas celle de la direction des syndicats mais celle des enseignants qui ont décidé d'aller vers la grève et de la maintenir avec force». Aussi pour le CLA «les retenues sur salaire et les licenciements, visent à créer de faux problèmes pour nous détourner de notre véritable combat». Selon le CLA les trois syndicats ayant eu des entrevues, sans suite, avec Benbouzid à la veille de cette grève, sont le Cnapest, le Snapest et l'Unpef. Les enseignants ne veulent pas faire marche arrière même si Benbouzid n'aurait pas la prérogative de répondre à leurs revendications, car, de l'avis du Satef «le partenaire des enseignants reste le ministère de l'Education. Ce qui se passe dans les rouages du pouvoir ne nous regarde pas». Le CLA appelle au boycott des corrections En guise de soutien aux enseignants contractuels, le CLA, par la voix de son porte-parole Idir Achour, a appelé hier l'ensemble des enseignants permanents issues des autres formations syndicales à boycotter la correction du concours de recrutement dans l'éducation, prévu pour les 13 et 14 décembre prochain. Cette action vise, d'après lui, à soutenir les revendications des enseignants contractuels, consistant notamment en leur «intégration effective». La situation des contractuels jugée «précaire», dure pour beaucoup d'entre eux depuis plusieurs années. Idir Achour précise que les 15.000 postes budgétaires prévues pour le secteur de l'éducation sont répartis entre les enseignants, les agents, les adjoints économiques et autres fonctionnaires de l'éducation. Aussi M. Boudiban porte-parole du Cnapest n'a pas manqué d'émettre le vœu de sa formation à ce que les contractuels aient la priorité lors des concours de recrutement, sans pour autant parler d'adhésion à la décision du CLA. Les contractuels dénoncent Dans un communiqué de presse rendu public hier, le Conseil national des enseignants contractuels dénonce le fait que des policiers les aient empêchés de se rassembler devant le ministère de l'Education nationale et la Présidence de la République «Les forces de l'ordre ont fait se disperser la foule» peut-on lire dans le communiqué transmis à notre rédaction. Les contractuels qui étaient au nombre de 200 ont tenu à organiser cette journée de protestation pour «exiger» leur permanisation. Un combat qu'ils mènent depuis quelques années déjà . «L'ensemble des enseignants présents sur les lieux a été arrêté par la police, pour être ensuite relâché. Aussi pour les femmes, remises en liberté plus tôt, les policiers n'ont pas hésité à utiliser leurs matraques pour les rappeler à l'ordre», a affirmé Meriem Maarouf, présidente du bureau national dudit Conseil. La conférence de presse a été animée hier conjointement par le Conseil des lycées d'Alger (Cla), le Conseil national autonome des professeurs et des enseignants du secondaire et du technique (Cnapest), le Syndicat autonome des travailleurs de l'enseignement (Satef), le Syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Conseil national des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). Selon les intervenants, «le bilan de la première semaine de grève est unanimement jugé positif, avec environ 92% de suivi dans le secondaire et 70% pour le primaire et le moyen». Ils sont six syndicats à avoir mené cette première semaine de la grève, à savoir cinq syndicats membres de l'Intersyndical de la Fonction publique et de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF). Pour décider de la suite à donner à ce mouvement «les syndicats vont tenir, chacun, son conseil national pour discuter de l'éventualité de continuer la grève», a expliqué le porte-parole du CLA, Idir Achour lequel souligne « le recours à une nouvelle semaine de grève est un choix envisageable surtout que la tutelle n'a, jusqu'à l'heure, pas donné de réponse favorable à nos revendications». Pour M. Saadali, porte-parole du Snapest «la grève ne risque pas d'être cassée à cause des différentes méthodes de sanctions déjà connues. La grève n'est pas celle de la direction des syndicats mais celle des enseignants qui ont décidé d'aller vers la grève et de la maintenir avec force». Aussi pour le CLA «les retenues sur salaire et les licenciements, visent à créer de faux problèmes pour nous détourner de notre véritable combat». Selon le CLA les trois syndicats ayant eu des entrevues, sans suite, avec Benbouzid à la veille de cette grève, sont le Cnapest, le Snapest et l'Unpef. Les enseignants ne veulent pas faire marche arrière même si Benbouzid n'aurait pas la prérogative de répondre à leurs revendications, car, de l'avis du Satef «le partenaire des enseignants reste le ministère de l'Education. Ce qui se passe dans les rouages du pouvoir ne nous regarde pas». Le CLA appelle au boycott des corrections En guise de soutien aux enseignants contractuels, le CLA, par la voix de son porte-parole Idir Achour, a appelé hier l'ensemble des enseignants permanents issues des autres formations syndicales à boycotter la correction du concours de recrutement dans l'éducation, prévu pour les 13 et 14 décembre prochain. Cette action vise, d'après lui, à soutenir les revendications des enseignants contractuels, consistant notamment en leur «intégration effective». La situation des contractuels jugée «précaire», dure pour beaucoup d'entre eux depuis plusieurs années. Idir Achour précise que les 15.000 postes budgétaires prévues pour le secteur de l'éducation sont répartis entre les enseignants, les agents, les adjoints économiques et autres fonctionnaires de l'éducation. Aussi M. Boudiban porte-parole du Cnapest n'a pas manqué d'émettre le vœu de sa formation à ce que les contractuels aient la priorité lors des concours de recrutement, sans pour autant parler d'adhésion à la décision du CLA. Les contractuels dénoncent Dans un communiqué de presse rendu public hier, le Conseil national des enseignants contractuels dénonce le fait que des policiers les aient empêchés de se rassembler devant le ministère de l'Education nationale et la Présidence de la République «Les forces de l'ordre ont fait se disperser la foule» peut-on lire dans le communiqué transmis à notre rédaction. Les contractuels qui étaient au nombre de 200 ont tenu à organiser cette journée de protestation pour «exiger» leur permanisation. Un combat qu'ils mènent depuis quelques années déjà . «L'ensemble des enseignants présents sur les lieux a été arrêté par la police, pour être ensuite relâché. Aussi pour les femmes, remises en liberté plus tôt, les policiers n'ont pas hésité à utiliser leurs matraques pour les rappeler à l'ordre», a affirmé Meriem Maarouf, présidente du bureau national dudit Conseil.