L'Amérique centrale envisage de réclamer 105 milliards de dollars (70 milliards d'euros) d'indemnisation aux pays industrialisés pour les dommages que lui fait subir le réchauffement climatique, ont annoncé des sources officielles au Guatemala. Le ministre guatémaltèque, Luis Ferrate a indiqué que la demande de remboursement de cette "dette écologique" est la principale initiative décidée par les ministres de l'Environnement de la région. Réunis au Guatemala ces pays tentent de définir une position commune en vue du sommet mondial de l'ONU sur le climat qui se tient du 7 au 18 décembre à Copenhague. Il s'agit là, a-t-il expliqué, d'une "estimation" des dommages subis dans 16 secteurs contribuant au Produit intérieur brut (PIB) des sept pays de la région (Belize, Costa Rica, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Panama) et de la République Dominicaine. Si le réchauffement persiste, la région souffrira davantage de la sécheresse, mais aussi des inondations, et l'insécurité alimentaire augmentera, a-t-il déclaré citant une étude de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepal). L'Amérique centrale insistera aussi pour que les pays industrialisés s'engagent concrètement à limiter les émissions de gaz à effet de serre conformément à leurs engagements pris depuis 1990 et non respectés jusqu'ici, a renchéri la ministre nicaraguayenne, Juana Arguenal. Comme en Afrique les sinistres écologiques n'épargnent pas le continent sud-américain. Le Guatemala connaît ainsi sa pire sécheresse depuis trente ans : 469 personnes, dont 54 enfants, sont mortes de faim depuis le début de l'année, selon les autorités du pays. Les récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Salvador ont également causé près de 200 morts, tandis qu'un peu plus au sud, au Venezuela, le déficit en eau par rapport aux besoins est de 25% obligeant le gouvernement à décréter de nombreuses restrictions jusqu'au retour de la saison des pluies en mai. L'Amérique centrale envisage de réclamer 105 milliards de dollars (70 milliards d'euros) d'indemnisation aux pays industrialisés pour les dommages que lui fait subir le réchauffement climatique, ont annoncé des sources officielles au Guatemala. Le ministre guatémaltèque, Luis Ferrate a indiqué que la demande de remboursement de cette "dette écologique" est la principale initiative décidée par les ministres de l'Environnement de la région. Réunis au Guatemala ces pays tentent de définir une position commune en vue du sommet mondial de l'ONU sur le climat qui se tient du 7 au 18 décembre à Copenhague. Il s'agit là, a-t-il expliqué, d'une "estimation" des dommages subis dans 16 secteurs contribuant au Produit intérieur brut (PIB) des sept pays de la région (Belize, Costa Rica, Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Panama) et de la République Dominicaine. Si le réchauffement persiste, la région souffrira davantage de la sécheresse, mais aussi des inondations, et l'insécurité alimentaire augmentera, a-t-il déclaré citant une étude de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepal). L'Amérique centrale insistera aussi pour que les pays industrialisés s'engagent concrètement à limiter les émissions de gaz à effet de serre conformément à leurs engagements pris depuis 1990 et non respectés jusqu'ici, a renchéri la ministre nicaraguayenne, Juana Arguenal. Comme en Afrique les sinistres écologiques n'épargnent pas le continent sud-américain. Le Guatemala connaît ainsi sa pire sécheresse depuis trente ans : 469 personnes, dont 54 enfants, sont mortes de faim depuis le début de l'année, selon les autorités du pays. Les récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Salvador ont également causé près de 200 morts, tandis qu'un peu plus au sud, au Venezuela, le déficit en eau par rapport aux besoins est de 25% obligeant le gouvernement à décréter de nombreuses restrictions jusqu'au retour de la saison des pluies en mai.