Le ministre de l�Int�rieur, Dahou Ould Kablia s�est exprim� hier � la Radio Cha�ne III. Revenant sur le discours pr�sidentiel du 15 avril, il rappellera les points abord�s et les r�formes � venir. M. Ould Kabila rappellera que la Constitution ne permet pas la cr�ation de partis islamistes. L�article 42 de la Constitution stipule que tout parti qui veut se construire sur une base religieuse, ethnique, linguistique, raciale ou m�me sexuelle n�est pas autoris�. Pour le ministre de l�Int�rieur, �la modification de la loi sur les partis est n�cessaire. Elle n�a pas pour but d��touffer les nouveaux partis, mais ils auront ainsi une dimension qui leur permettra une repr�sentation populaire r�elle. Il faut qu�ils aient des adh�rents au niveau de toutes les r�gions du pays, au moins dans une bonne partie d�entre elles, il leur faut un statut qui permette un fonctionnement d�mocratique, c�est-�-dire des assembl�es g�n�rales qui se tiendraient r�guli�rement, des dirigeants qui soient �lus de mani�re d�mocratique en pr�sence d�officiers ou d�auxiliaires de justice, il faut �galement que les scrutins soient � bulletins secrets, tout cela fait qu�actuellement, nous avons des partis qui sont dirig�s par les m�mes personnes depuis une dizaine ou une quinzaine d�ann�es, d�autres dont la gestion se fait � 2 ou 3 t�tes diff�rentes, des mouvements de contestation [�] tout cela est un peu anarchique�, ajoutera- t-il. Parmi les autres points abord�s par le ministre de l�Int�rieur, la pl�thore d�associations, plus de 80 000 pr�sentes dans le paysage politique ou associatif alg�rien. �Si l�on faisait le bilan de celles-ci, on verrait que ces associations ont tr�s peu d�impact sur la vie des citoyens en g�n�ral. La majorit� de ces structures a �t� agr��e pour le plaisir d��tre agr��e, pour le plaisir d�avoir une carte de visite avec le statut de pr�sident de telle ou telle association mais nous n�avons ni leur bilan ni leur compte financier, et que le fait qu�elles soient aussi nombreuses ne permet pas de les suivre. Les associations ont �t� plac�es dans un fichier informatis� pour suivre les �tapes de leur progression sur le plan statutaire et nous assurer qu�elles sont en conformit� avec la loi.�