Les blocs op�ratoires des diff�rents CHU fonctionnent au ralenti. La gr�ve des anesth�sistes a eu pour cons�quence un report massif des interventions chirurgicales. En d�brayage depuis le 7 juin dernier, ils r�clament un statut qui prenne en charge les sp�cificit�s de leurs fonctions. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le Collectif des auxiliaires m�dicaux anesth�sistes d'Alg�rie, � l�origine de l�appel � la gr�ve, maintient la pression. Les anesth�sistes continuent de r�clamer un statut qui prot�ge la corporation. Seul le service minimum est assur� au niveau des CHU. Beaucoup de personnes hospitalis�es et programm�es pour une intervention chirurgicale ont appris qu�elles ne pouvaient finalement la subir en raison du d�brayage des anesth�sistes. Trente-cinq wilayas sur les quarante-huit de l�ensemble du territoire national ont r�pondu � l�appel du Collectif des auxiliaires m�dicaux anesth�sistes d�Alg�rie. Non repr�sent�s par un syndicat qui porte leurs revendications qu�ils qualifient de sp�cifiques, les anesth�sistes se sont regroup�s derri�re leur collectif qui s�insurge contre la non-promulgation de leur statut que le minist�re dit pourtant avoir finalis�. A travers ce dernier, les anesth�sistes esp�rent une plus grande protection juridique dans l�exercice de leurs fonctions. Ils consid�rent que de par leur m�tier, ils sont expos�s aux poursuites judiciaires en cas d�erreur et esp�rent que les droits et devoirs de l�anesth�siste seront clairement d�finis dans un statut particulier et non plus laiss� � l�appr�ciation des uns et des autres. Leur mouvement a quasiment paralys� plusieurs services. Une situation aggrav�e par la gr�ve des r�sidents et qui rallonge les d�lais d�attente des malades ayant besoin d�interventions chirurgicales. Ulc�r�s par l�indiff�rence affich�e par le d�partement d�Ould Abb�s, les anesth�sistes avaient, dimanche dernier, observ� un sitin devant le minist�re de la Sant� pour dire leur d�termination � faire aboutir leurs revendications. Invit�s � dialoguer avec le directeur des ressources humaines du minist�re de la Sant�, ils ont d�clin� l�offre expliquant ne pas vouloir entamer de n�gociations avec un cadre aux pr�rogatives limit�es. Ils restent, disent-ils, dispos�s � dialoguer de mani�re s�rieuse et attendent un signe de la part de leur tutelle tout en restant mobilis�s.