Sept organisations estudiantines se sont prononc�es publiquement sur les derniers �v�nements qui ont secou� l'universit� alg�rienne, en g�n�ral, et la Facult� des sciences politiques et de l'information (ex-ITFC), en particulier. C'est en consid�rant "la d�gradation de la situation p�dagogique et sociale des universit�s et la politique de la non-prise en charge des probl�mes et de la r�pression les partenaires sociaux" et en observant "la politique d'induire l'opinion publique en erreur en l'orientant vers de faux probl�mes" qu'une r�union s'est tenue entre les organisations estudiantines. C'est ce qu'indique un communiqu� commun sanctionnant la rencontre tenue jeudi dernier. L'Organisation nationale pour la solidarit� estudiantine (ONSE), l'Union g�n�rale des �tudiants libres (UGEL), l'Alliance pour le renouveau estudiantin national (AREN), la Ligue nationale des �tudiants alg�riens (LNEA), l'Union g�n�rale des �tudiants alg�riens (UGEA), le Syndicat national des �tudiants (SNE) et l'Organisation nationale des �tudiants alg�riens (ONEA) soulignent que "la violence est un ph�nom�ne �tranger � la soci�t� estudiantine et � la communaut� universitaire. Le fait de la combattre avec sagesse et responsabilit� devient une n�cessit� ainsi qu'un devoir de la d�noncer". En se r�f�rant aux poursuites judiciaires engag�es par l'universit� d'Alger contre des �tudiants de l'ITFC, les signataires du communiqu� notent que d'autres solutions doivent �tre trouv�es. "Il ne faut plus proc�der � des poursuites judiciaires, d'exclusions ou des passages devant les conseils de discipline pour ceux qui exercent le droit syndical", est-il not� � ce sujet. Au contraire, ajoute le communiqu�, "il faudrait adopter le principe du dialogue et affronter ces probl�mes avec objectivit� en �coutant les repr�sentants des �tudiants". Dans ce m�me ordre d'id�es, elles soulignent : "Pour relever les grands d�fis de l'universit� alg�rienne, un dialogue s�rieux avec tous les partenaires sociaux devra �tre instaur�." Les r�dacteurs du communiqu� proposent que ce dialogue pourrait passer par "l'exploitation de l'existence des organisations estudiantines comme un partenaire effectif pour l'insertion de la soci�t� universitaire dans la compr�hension et l'�volution de son d�veloppement". Ainsi, il faut "refuser toute tentative d'exclusion du partenaire estudiantin dans la conception et la mise en vigueur de tous les projets depuis le d�but afin de remplir le r�le d'une partie de la mobilisation". Sur un autre sujet, les organisations estudiantines appellent � ce que les nouvelles instances cr��es r�cemment telles que les direction r�gionales des œuvres universitaires soient "un outil de motivation et de bonne gestion des biens publics afin d'�tre bien exploit�s pour aboutir � l'am�lioration des conditions mat�rielles des �tudiants au sein des r�sidences universitaires et des facult�s". Elles appellent, en outre, � l'ouverture du dossier de la bourse universitaire "de fa�on � pr�coniser la vraie valeur des futurs cadres du pays et valoriser la rentabilit� de l'�tudiant". A l'ordre du jour de cette r�union �tait �galement inscrit un autre th�me qui est loin d'�tre p�dagogique. En effet, au-del� des probl�mes de l'universit�, les associations estudiantines ont profit� de cette occasion pour affirmer leur soutien au projet de la r�conciliation nationale. Elles confirment "leur mobilisation" et se disent �tre pr�tes "� r�unir la soci�t� universitaire derri�re ce choix pour soutenir la stabilit� et le d�veloppement". L'Union nationale des �tudiants alg�riens (UNEA) qui n'a pas assist� � cette r�union souligne, de son c�t�, que le poids d'une d�claration n'est pas dans le nombre des signataires, mais dans la repr�sentativit� au sein de l'universit�. Son secr�taire g�n�ral, M. Brahim Boulejane, a d�clar� qu'"une r�union d'ici � 15 jours de leurs bureaux de wilaya aura lieu pour pr�parer un communiqu�. Il traitera de diff�rents sujets, notamment des derni�res mesures annonc�es par le ministre de l'Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique". Meriem Ouyahia