Les repr�sentants des travailleurs dont certains sont membres du comit� de participation du groupe Eriad Alger interpellent les pouvoirs publics et leur demandent �l�ouverture d�une enqu�te sur la cession des camions de la filiale et les levures d�Alger au profit du repreneur Flash et groupe Ulker dans le cadre de la cession de la biscuiterie de Cherchell�. Cette revendication est contenue dans une lettre dont Le Soir a obtenu une copie et adress�e aux hautes autorit�s du pays dont le pr�sident de la R�publique, le pr�sident du CPE, le chef du gouvernement, le SGP, Sagro. Dans le document adress� au directeur g�n�ral du groupe Eriad Alger et sign� par le pr�sident du comit� de participation- entreprise, on indique que �ces camions ont �t� vendus peu apr�s par le repreneur de gr� � gr�, d�o� la question soulev�e par les signataires de la lettre qui s�interrogent �o� est pass�e la commission charg�e du suivi du maintien de l�investissement� ? Il est � noter que le coup d�envoi de l�op�ration de privatisation de l�unit� de la biscuiterie de Cherchell relevant de l�Eriad Alger a eu lieu le 2 f�vrier 2005 lors d'une c�r�monie qui a regroup� des syndicalistes, � leur t�te le secr�taire g�n�ral de l'UGTA et des responsables du SGP C�r�ales et des responsables du groupe Eriad Alger. La c�r�monie en ellem�me, qui a eu lieu � l'h�tel Mercure d'Alger, a �t� marqu�e par la signature de l'accord d'achat entre le repreneur, en l'occurrence le groupe Flash, et le groupe Eriad Alger. L'accord stipule que le groupe Flash reprend � hauteur de 90% la biscuiterie de Cherchell en contrepartie de la r�alisation d'un investissement croissant dans son activit�, du maintien de l'int�grit� des effectifs employ�s et d'un nouveau recrutement. Le contrat, dont le montant n'a pas �t� rendu public, a �t� sign� par le P-dg du groupe Eriad, M. Sa�d Mazidi, et le P-DG du groupe Flash, M. Hacen Boumaraf, en pr�sence du partenaire du groupe Flash et des responsables turcs de l'entreprise Ulker, sp�cialis�e dans la production de biscuits. Cela dit, la lettre, qui a pour objet �d�nonciation relative au non-respect de la r�glementation�, indique que �l�Eriad Alger SPA a �t� pouss�e pendant ces quatre ann�es � recourir � des r�ajustements des niveaux de l�emploi et salaires et forc�e � engager une politique de compression d�un nombre tr�s important de ses effectifs � travers ses filiales et ce, dans un cadre l�gal et tout en respectant la loi en vigueur, en utilisant en premi�re phase un volet social suivant le d�cret l�gislatif n� 94-09 du 26/05/1994�. Or, l�entreprise �continue toujours � renouveler les contrats de travail � dur�e d�termin�e au personnel en retraite l�gale ou anticip�e.� �Dix �l�ments de la direction g�n�rale ont b�n�fici� d�une retraite et ont �t� retenus par des contrats de travail alors que la loi en vigueur interdit le cumul de fonctions�, lit-on dans le document. Ainsi, le bureau du comit� de participation de cette entreprise, ajoute la m�me source, �d�nonce fortement ces infractions et transgressions de la loi de la R�publique, et demande solennellement une r�paration de ces insuffisances et ces entraves constat�es et demande la r�gularisation des arri�r�s des salaires, l�ouverture d�une enqu�te sur la gestion de la mutuelle par le minist�re du Travail et la remise d�une copie de l�expertise effectu�e par M. Sari et que le PCA doit analyser et si n�cessaire d�poser plainte� . Abder Bettache