O� en est l�op�ration des travaux de r�alisation de 1 000 logements sociaux, confi�e, il y a plus d�une ann�e, � l�entreprise turque Belgi ? Le chantier, qui s��tend sur un p�rim�tre de moins d�un hectare, donne l�impression d��tre abandonn�. C�est pratiquement un paysage hideux. Sur site, une vieille grue balance au gr� des vents et des d�cisions des sous-traitants hormis deux ou trois piliers en b�ton arm� qui sont sortis miraculeusement des entrailles de cet espace tr�s convoit�. L�image renseigne, on ne peut mieux, sur le taux d'avancement des travaux ne d�passant pas les 15 %. Remarque, d'ailleurs, soulev�e par plusieurs cadres techniques de l�OPGI qui confirment aussi qu�un huissier de justice a �t� d�p�ch� la semaine pass�e pour dresser un P-V de constat. A plusieurs reprises, les travaux ont �t� interrompus pour des raisons qu�on ignore. Les questions de ratage demeurent sans r�ponse : est-ce que ce projet de r�alisation 1 000 logements sociaux, situ� sur les hauteurs de l��lot �Bniou Skout�, a �t� mal con�u ? Est-ce que sa conception et r�alisation des travaux primaires en mat�riaux utilis�s ne r�pondent pas aux normes r�glementaires, ou est-ce enfin un probl�me de financement ? Pourtant, l�entreprise turque Belgi a d�j� empoch� 33 milliards de centimes � titre d�avances forfaitaires sur approvisionnement, nous dit-on. Autrement dit, pourquoi ce projet tra�ne le boulet du for�at, d�passant de loin les d�lais d�ex�cution des travaux pr�vus le mois d�ao�t 2007 ? En tous les cas, ce dossier de r�alisation de 1 000 logements sociaux, confi�e � l�entreprise turque Belgi par le minist�re de l�Habitat, r�serve bien des surprises. Dans ce contexte, on n�h�site pas � mettre � l�index l�OPGI, dont son premier directeur a �t� promu Duc dans la wilaya de Relizane et le Dlep pour leur manque de suivi du projet. Des �chos insistent sur le fait que ce dossier risque de ressurgir le 15 du mois en cours o� le bilan du secteur de l�habitat au m�me titre que ceux des autres secteurs de l�activit� humaine sera pr�sent� par le wali pour un d�bat. Pour se faire une id�e, il suffit de faire un tour sur le site et constater de visu la situation qui y pr�vaut au sujet de ces 1 000 logements sociaux qui ne sont pas pr�s de voir le jour. Seule une commission d�enqu�te pourrait �lucider ce probl�me devenu v�ritable casse-t�te pour les autorit�s locales.