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COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES MYTHES ANCIENS DANS LES LITT�RATURES AFRICAINES
Vertu et pi�ge du retour aux sources
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 11 - 2009

L��crivain africain baigne dans cette atmosph�re identitaire qui l�inspire dans sa cr�ation romanesque, cela lui donne un cachet particulier o� toute une m�taphore est perceptible.
Un colloque international sous le th�me �Les mythes anciens � l��preuve de la modernit� dans les litt�ratures africaines � s�est d�roul� sur deux jours (21 et 22 novembre) � la salle El-Mouggar � l�initiative du Centre national de recherches pr�historiques, anthropologiques et historiques en pr�sence de nombreux chercheurs, �crivains et experts du continent. Cette rencontre culturelle a �t� pr�sid�e par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et s�inscrit dans le prolongement du premier colloque organis� sous le th�me de l'anthropologie durant le Panaf. Plusieurs �crivains et chercheurs alg�riens et africains, Benaouda Lebdai qui s�est pench� sur �Le r�le d�cisif des mythes endog�nes dans le processus d'int�gration � la modernit� ; Elvire Maurouard, �crivaine tahitienne, a expliqu� que �le mythe �tait l'id�ologie principale des soci�t�s africaines, tout en soulignant que le colloque aura � d�battre de l'importance des mythes dans la litt�rature africaine, mettre la lumi�re sur les probl�mes que conna�t la litt�rature en Afrique et proposer des solutions�. Hachi Slimane, initiateur du colloque, est revenu sur la n�cessit� d�offrir cette nourriture de l'esprit aussi vitale que la nourriture des corps afin de multiplier les chances de voir �merger un nombre toujours grandissant de cr�ateurs. Durant ces deux journ�es d��tude, les chercheurs et �crivains (Isma�l Abdoun, Amina Bekkat, Malika Hadj Naceur, Caya Makhele, Jeanne-Marie Clerc, Jacqueline Jondot) Caya Makh�l�) pour ne citer que ceux-l� se sont donc pench�s sur l'importance des mythes ancestraux en tentant de mettre en �vidence la multiplicit� des cultures et de leur symbiose avec la modernit� et des influences que ces deux p�les peuvent avoir sur les litt�ratures africaines. Est-ce que les mythes ancestraux construisent ou d�construisent cette litt�rature africaine, souvent rattach�e � ses coutumes et ses traditions mais aussi confront�e aux nouvelles technologies de la communication ? Lors de la rencontre qui avait r�uni � la Biblioth�que nationale en juillet pass� des �crivains africains, intervenant notamment sur la probl�matique des mythes, Calixthe Beyala disait lors de son intervention que �l��crivain africain est une construction qui ne commence pas avec l��cole des blancs mais pendant son enfance nourrie de mythes locaux�. Finalement les mythes ancestraux et la modernit� se rencontrent et s�entrem�lent pour construire la mythologie personnelle de l��crivain, celui-ci ne peut �voluer en dehors de son temps et �poque et la modernit� est un fait. La litt�rature africaine s�inspire profond�ment de cette diversit� culturelle et raciale. L��crivain africain baigne dans cette atmosph�re identitaire qui l�inspire dans sa cr�ation romanesque, m�me si ces mythes ne sont pas forc�ment le sujet phare de ses �critures, mais cela lui donne un cachet particulier o� toute une m�taphore est souvent perceptible. Les �crivains sont nourris non seulement par leurs propres mythes mais �galement par les mythes des autres nations. L�oralit� dans le pass� avait contribu� largement � la confusion entre fiction et r�alit�, entre mythe au fait, et informations, une n�cessit� pour combler le manque de �sources� fiables. De nos jours, les l�gendes inspirent toujours les �crivains et pas que les �crivains africains ; le mythe du roi Arthur, de la reine Belkis, l�LIlith, Ulysse, le Graal, l�Atlantide ou encore le mythe de Sisyphe faisant d�j� partie du cycle de l�absurde d�Albert Camus. L��crivain camerounais Eug�ne Ebode cite le mythe de Sisyphe qui, d�apr�s lui, d�boucherait sur le mythe d�cisif, �celui du Ph�nix parce que renaissant et universel mais dont le point d�envol reste l�Afrique�. Dans le contexte moderne, certains r�cits s�apparentent � des mythes, certes, r�cents, parfois urbains ce qui est commun�ment appel� �l�gendes urbaines�. Et qui d�montrent que les �crivains, lorsqu�ils arrivent � d�mystifier ou � remettre en cause des id�es parfois �toutes re�ues�, vont in�vitablement puiser dans leur �quotidien� pour recr�er les �l�ments n�cessaires � leurs imaginaires et se recomposer alors de nouvelles l�gendes.

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