�Les gr�vistes sont mes coll�gues et mes amis et je leur reconnais le droit de protester, la gr�ve est un droit constitutionnel, cependant, interdire les soins et refuser de sauver des vies humaines n�est plus constitutionnel ! C�est de la non-assistance � personne en danger.� C�est par ces mots que le ministre r�pondra aux questions des journalistes sur la gr�ve des praticiens sp�cialistes de la sant� publique et des m�decins g�n�ralistes. �La justice a reconnu l�ill�galit� de ce d�brayage, c�est fini. Maintenant, nous appliquerons la loi !� a-t-il expliqu� en marge du Salon sur le g�n�rique. Ne se contentant pas de cette d�claration, il est all� jusqu�� accuser �ses amis gr�vistes� de tous les maux. �La plupart des gr�vistes exercent en ce moment dans des cliniques priv�es, c�est la r�alit� ! Ils ont l�habitude d�exercer dans des cliniques priv�es et de bouder les �tablissements publics. En temps normal, ils ne viennent pas � l�h�pital, ils sont ainsi toujours en gr�ve non d�clar�e !� Sa�d Barkat a estim� que les protestataires �ont eu plus qu�ils n�ont demand� et que �des motivations personnelles� font persister la gr�ve. �Il y a des choses admissibles et d�autres inadmissibles. Ce sont nos enfants et nous les avons aid�s et avons fait ce que nous pouvions. Ils ne le disent jamais, pourquoi ? Ils croient encore la presse, celle-ci allume le feu�, a-t-il encore pr�cis�. �Je souhaite vraiment qu�il n�y ait aucun gr�viste mais ce qui se passe en ce moment est hors la loi !� R�pondant aux questions des confr�res, le ministre dira qu�aucun h�pital n�est � l�arr�t et que tout fonctionne normalement. �Les portes du dialogue sont ouvertes�, ajoutera-t-il.