A Azazga une particularité frappe à nos yeux. Juste à l'entrée de l'école primaire Keciri, un énorme tas d'ordures gêne même le passage. Ceci constitue un réel danger pour toutes les âmes qui fréquentent ce lieu et surtout pour tous les enfants qui suivent leur scolarité dans cet établissement. En effet, cet état de fait qui tend de jour en jour à devenir un problème récurrent pour tout le monde, se matérialise dans le fait que cet espace jouxtant l'entrée de cette école est transformé depuis des années en une décharge commune pour les riverains, qui habitent au niveau des parages de cette école. Certes, le ramassage se fait dans les normes tous les matins par les services de ramassage d'ordures de la commune, mais il restera que des restes d'ordures et des odeurs nauséabondes proviennent constamment de ce lieu qui reste un passage obligé pour tous ceux qui fréquentent l'établissement. «Nous sommes vraiment choqués par cet état de fait, puisque nous sommes dans un établissement scolaire fréquenté par de jeunes pouces, plus exposés que tout autre aux dangers de maladies provenant de saleté et de mauvaise hygiène à l'instar de ce que nous remarquons ici», s'écria un riverain avec un air de dépit pour un tel état de fait. Pourtant, la solution n'est pas vraiment compliquée et reste à la portée de tout le monde, puisqu'il suffit de fermer ce semblant de décharge et obliger les riverains à laisser leurs déchets ménagers à même le trottoir d'en face, ce qui permettra aux services de ramassage de faire leur travail aisément. Ça reste la meilleure pratique qui est préconisée depuis des années dans cette agglomération. Encore qu'au niveau du Boulevard Zaidat Ahmed, tous les citoyens de tous les quartiers longeant cette artère, acheminent leurs ordures dans des lieux communs s'y trouvant à même le trottoir, ce qui ne complique en aucun cas leur ramassage, à condition qu'elles soient bien emballées dans des sacs poubelles qui ne laissent aucune trace ou résidus des déchets en question. A l'heure où l'on parle de toute sorte de maladie ou d'épidémie, il vraiment temps d'y remédier au niveau de l'école Keciri. Le phénomène des décharges sauvages n'épargne aucun endroit à travers de nombreuses, pour ne pas dire la totalité, des localités de la wilaya de Tizi Ouzou. Ainsi donc, mêmes les écoles ne sont pas épargnées. Pourtant c'est à l'école que l'on doit en aussi apprendre à respecter l'environnement et l' l'hygiène. Les centres urbains comme Azazga, Draâ Ben Khedda, Draâ El Mlizan, Larbaâ Nath Irathen, Fréha etc offrent malheureusement des visages hideux. D'endroits où il faisait bon vivre, ils sont aujourd'hui rongés par l'insalubrité. A Larbaâ Nath Irathen, une immense décharge empoisonne la vie des habitants. Ceci a amené il y a quelques jours les habitants du village Ath Atteli à se révolter contre le maintien de cette décharge et exigé sa fermeture. Plus au nord, à Tigzirt, une autre décharge sauvage implantée à l'entrée ouest de la ville côtière empoisonne aussi l'atmosphère depuis des années. Cette décharge «brûle» jour et nuit. Les fumées qui s'y dégagent rendent l'air irrespirable.