Bien qu'indisponible dans les officines, prescrit et donné sur présentation de la carte de soins directement par le médecin traitant et essentiellement le psychiatre, Rivotril atterrit, malgré toutes ces précautions, entre les mains de jeunes qui le consomment dans le but de se droguer. Il appartient à une classe de drogues connues sous le nom de benzodiazépines, ce qui fait de lui un produit très recherché par les drogués. De nombreux pharmaciens ont refusé de le commercialiser suite à l'attaque de certains de leurs collègues par des hordes de drogués en manque. Prescrit pour le traitement de certaines formes de maladies graves, il peut entraîner une dépendance, comme il peut entraîner des trous de mémoire, une mauvaise coordination des mouvements, une somnolence (en début de traitement et chez les personnes âgées). Dans certains cas, le médicament peut provoquer une irritabilité et une excitation. Le clonazépam est le principe actif du Rivotril. Il agit sur le cerveau pour empêcher une stimulation excessive de certaines zones et la survenue d'une crise d'épilepsie. La prise du Rivotril est des plus strictes. Elle doit se faire à des heures précises et en évitant de sauter une prise. En aucun cas, la dose ne doit être doublée. Un surdosage peut entraîner un sommeil profond, puis un coma et la mort. Une posologie que les drogués ne doivent certainement pas respecter, vu l'état dans lequel ils se retrouvent. Comment des jeunes ont pu avoir accès à un médicament aussi dangereux ?