Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a réagi fermement hier aux propos de la vice-présidente de la Confédération des entreprises algériennes (CGEA), tenus lors de son passage dans une émission sur une chaîne de télévision privée diffusée le 14 octobre. Mme Neghza Saïda qui s'est présentée en sa qualité de vice-présidente de BusinessMed, a indiqué le FCE dans un communiqué, «avait porté des allégations selon lesquelles le Forum des chefs d'entreprise aurait exercé des pressions prétendument en vue de l'évincer de son poste de vice-présidente de BusinessMed». «Ne pouvant laisser colporter des insinuations de ce genre à l'égard de notre association, j'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir confirmer ou infirmer ces allégations», a précisé ledit communiqué signé par la secrétaire générale du FCE. Cette organisation patronale a également demandé à BusinessMed de confirmer ou infirmer ces pressions. «Dans la mesure où vous confirmeriez que de telles pressions ont été effectivement exercées sur la direction de BusinessMed au nom du FCE, nous vous saurions gré de nous communiquer les noms des personnes qui auraient ainsi agi, en violation des règles d'éthique que dicte notre association à ses membres», a précisé le FCE qui exige, pour le cas contraire, «un désaveu formel» de Mme Neghza Saïda. «Dans le cas contraire, où BusinessMed infirme ces allégations, nous vous demandons alors de désavouer de façon formelle Madame la vice-présidente de BusinessMed, et nous vous demandons de nous le faire savoir par écrit». Rappelant que Mme Neghza est revenue à la charge contre le FCE, dans une autre émission de télévision datant du 6 décembre, l'organisation patronale que préside Ali Haddad estime qu'elle «ne pourra évidemment pas adhérer à une organisation dont la vice-présidente tient des propos aussi infamants envers ses membres». Par ailleurs, en réponse à la question sur les prétendues preuves sur les accusations qui auraient été formulées à l'encontre de sa vice-présidente, le président de la CGEA, Habib Yousfi, a été incapable de présenter hier lors d'une conférence de presse tenue à Alger, la moindre preuve. A travers ses propos, il reconnaît implicitement qu'il ne détient aucune preuve de ce qu'il avance.
