Le groupe pharmaceutique suisse Roche a reconnu l'existence d'un deuxième un cas en moins d'une semaine de résistance du virus de grippe porcine A/H1N1 à son antiviral Tamiflu, apparu cette fois au Japon. «Nous avons été informé de ce cas» de résistance au Tamiflu au Japon, a indiqué une porte-parole du laboratoire bâlois. Il s'agit d'une mère dont l'enfant, infecté par le virus de la grippe porcine, avait été traité au Relenza, du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), a-t-elle précisé. La mère a reçu préventivement du Tamiflu, mais a développé une résistance au médicament de Roche. «Cela est absolument normal (car) 0,4% des adultes développent des résistances» au Tamiflu, a-t-elle souligné, ajoutant que ce nouveau cas ne changeait en rien l'efficacité du médicament contre le A/H1N1. L'Institut danois de sérologie avait fait état lundi d'une situation apparemment comparable. Un homme en contact étroit avec une personne malade y avait reçu un traitement préventif de Tamiflu, qui ne l'avait pas empêché de contracter le virus A/H1N1. Le malade avait dû être soigné avec un autre antiviral. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait cependant estimé que ce cas était «isolé» et indiqué qu'elle maintenait sa recommandation pour le Tamiflu et le Relenza utilisés jusqu'à présent contre le virus de grippe porcine.