Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Des élus et des fonctionnaires entendus par le juge d'instruction du tribunal de Ouacifs Affaire de dilapidation de deniers publics à l'APC de Tizi Ouzou
Des élus et fonctionnaires de la commune du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou ont été entendus hier par le juge d'instruction près le tribunal de Ouacifs, à une quarantaine de kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya, dans le cadre de l'instruction de deux affaires de dilapidation de deniers publics, à savoir l'achat pour cinq milliards de centimes de pièces détachées et la distribution de bons de matériaux de construction pour un montant de plus d'un milliard quatre cent millions de centimes, apprend-on de source proche de l'APC de Tizi Ouzou. L'ancien et l'actuel P/APC, les présidents des commissions sociales et finances, des vice-présidents, une secrétaire et un chef de service des marchés sont là entre autres élus et fonctionnaires qui devaient être auditionnés hier par la juge d'instruction par rapport à cette affaire de dilapidation de deniers publics, dénoncée en son temps par d'autres élus de cette APC. L'achat de cinq milliard de centimes de pièces détachées a été vivement dénoncé par des élus qui avaient refusé de voter une délibération en ce sens en estimant que cette enveloppe est largement disproportionnée par rapport au parc automobile de l'APC et dont une écrasante majorité de ce parc avait été réformé par une commission de réforme installée par la commune. L'autre affaire en instruction au même tribunal est celle des matériaux de construction consistant en la distribution de bons d'acquisition de matériaux de construction aux personnes nécessiteuses qui auraient sollicité cette aide auprès du service social de la commune. Toutefois, l'enquête diligentée par la brigade économique de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou a découvert que ces aides en matériaux de construction ont fait l'objet d'un grand trafic, puisque des bons portant cette aide ont été carrément vendus en plus de la surfacturation des matériaux achetés pour cette «œuvre de charité».