Le 5e congrès du Mouvement de la société pour la paix (MSP) se tiendra du 2 au 4 mai prochain à Alger avec la participation de 1400 délégués, a indiqué lundi à Alger le président de l'instance nationale du parti chargée de l'organisation du congrès, M. Naamane Laouar. M. Laouar a précisé, lors d'un point de presse sur les préparatifs de ces assises qui se tiendront à la coupole du 5 juillet, que l'instance a établi la liste définitive des délégués élus au niveau national et parmi la communauté nationale à l'étranger dont le nombre s'élève à 1400 et qui répondent aux conditions à l'image de qualité de membre au sein du MSP pendant plus de 5 années. Tous les délégués présents à ce congrès sont habilités à diriger le parti à l'exception du président en exercice, M. Bouguerra Soltani, qui a réitéré qu'il « ne se portera pas candidat »lors de ce congrès mais « se contentera de rester dirigeant au MPS ». Toutefois, a-t-il dit, cela ne veut pas dire qu'il se retire de la vie politique. Le congrès, qui verra la participation de délégations de pays arabes et étrangers ainsi que de personnalités nationales, devra adopter les projets futurs de MSP et sa politique générale ainsi que l'élection du président du mouvement, ses vice-présidents et le président du Conseil national de la choura, a précisé M. Laouar. A une question sur l'invitation des cadres dissidents, M. Laouar a indiqué que le MSP a « adressé des invitations à tous ses cadres pour assister au congrès ». A cette occasion, M. Laouar a présenté un exposé détaillé sur les préparatifs de ce congrès par la commission préparatoire qui a entamé ses activités depuis plus de 8 mois et a pris en charge l'élaboration des projets de résolutions qui seront présentés devant les congressistes. Lors d'une allocution, le président en exercice du MSP, M. Bouguerra Soltani, a souligné que le congrès coïncidait avec des évènements nationaux et internationaux, dont, au plan national, l'amendement de la Constitution, l'état de santé du président de la République. Pour M. Soltani, ça serait faire preuve d'"indécence et de précipitation que d'évoquer l'article 88 de la Constitution (relatif au cas de vacance du poste de président de la République) d'autant plus que tous les communiqués officiels sur l'état de santé du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, sont rassurants et ne suscitent pas d'inquiétude », appelant les institutions officielles à faire preuve de « transparence à ce sujet et d'actualiser les informations ».