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Benyounès se livre à des spéculations
REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans L'Expression le 30 - 11 - 2013

Ignore-t-il qu'un ministre de la République est censé faire des déclarations et non avancer des spéculations?
Le projet de révision de la Constitution sera probablement reporté après l'élection présidentielle. Le ministre de l'Industrie, Amara Benyounès, doute fort de sa révision avant l'échéance électorale. S'exprimant sur cette question lors de son passage sur la Chaîne France 24, jeudi dernier, M.Benyounès a affirmé qu'elle aura lieu «après l'élection». Il avance comme seul argument le timing. «Je pense qu'elle aura lieu après, nous n'avons pas de temps pour organiser un référendum ou des élections pour la révision de la Constitution», a-t-il souligné en guise de justification. Or, rien n'est encore officiel. Le ministre de l'Industrie a livré juste son point de vue personnel. «Ce n'est pas de l'information que je donne, c'est de l'analyse que je fais», a-t-il précisé. Mais M.Benyounès n'ignore pas qu'un ministre de la République est censé faire des déclarations et non des supputations. En tout cas, ces propos laissent déduire qu'en tant que membre du gouvernement, il n'est pas mieux informé que les partis sur le plus important chantier des réformes politiques. A cinq mois du rendez-vous de la présidentielle, ce chantier reste un secret d'Etat. Même sur le contenu de cette révision, aucune information n'a filtré. La Commission nationale chargée de l'élaboration du projet en question a remis son rapport au président depuis plus de trois mois, mais aucune suite n'a été donnée. Les propos du ministre de l'Industrie viennent conforter la thèse du report revendiquée en force par plusieurs partis et personnalités politiques. Ces derniers sont de plus en plus nombreux à le réclamer. Lundi dernier, 15 partis de l'opposition et quatre personnalités politiques dont Ahmed Benbitour, ont appelé au report de la révision de la Constitution pour l'après-présidentielle de 2014. Les initiateurs de cet appel se sont réunis à Riad El Feth à Alger pour expliquer leur démarche. En plus des formations politiques qui constituent le groupe des 14, dit aussi groupe pour la sauvegarde de la mémoire nationale, le document a été signé par le RCD et Ahmed Benbitour, ancien chef de gouvernement, Abdelaziz Rehabi, ancien ministre de la Communication, l'expert Ahmed Adhimi et Mohamed Arezki Ferrad, militant des droits de l'homme. Pour eux, les arguments ne manquent pas pour le renvoi de cette révision. Le président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdessalem, précise que son parti plaide pour le report, affirmant que la révision de la Constitution «doit être profonde, globale pour servir les intérêts de l'Etat nation et non pas ceux des personnes». Pour Sofiane Djilali, président de Jil Djadid, le report de la révision constitutionnelle après l'élection présidentielle est «une évidence» pour éviter «de dénoyauter» la loi fondamentale du pays de son sens et de son contenu. «Ce n'est ni le moment ni la conjoncture pour faire passer ce projet d'une importance capitale», a-t-il estimé. Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) estime que ce n'est pas bénéfique de procéder à la révision de la Loi fondamentale du pays maintenant. «Nous sommes contre l'amendement du dernier quart d'heure» a martelé M. Hamissi, chargé de communication du Parti de la liberté et de la justice (PLJ). Le parti de Mohamed Saïd argumente sa position par le fait que «cette façon de faire n'est pas bénéfique à la stabilité politique en Algérie». Le Parti des travailleurs (PT) avait été l'une des premières formations politiques à avoir proposé de surseoir à la modification de la Loi fondamentale. «La révision de la Constitution impose l'ouverture d'un débat politique général, permettant à chacun de donner sa vision et sa projection sur le régime politique qu'on doit instituer en Algérie», plaide sans cesse Louisa Hanoune. L'appel de la classe politique peut-il être entendu? La question reste suspendue. «Personne ne peut vous confirmer si la révision de la Constitution interviendra avant ou après la présidentielle», nous a assuré le ministre chargé des Relations avec le Parlement en affirmant que la décision revient au président de la République. En l'absence d'information officielle, la rumeur bat son plein. Annoncée pour ce mois de novembre, certaines sources avancent que la révision aura lieu en ce mois de décembre. Les observateurs de la scène politique estiment que cette question est étroitement liée au 4e mandat. Si le chef de l'Etat compte se présenter à sa propre succession, la révision de la loi fondamentale peut intervenir avant la présidentielle.
Pourquoi? Ils relèvent dans ce sens l'un des points les plus importants de la nouvelle Constitution, à savoir la création du poste de vice-président. Pour eux, tout l'enjeu est là. Selon la constitutionaliste, Fatiha Benabou, le facteur temps ne pose guère problème puisque il n'y a aucun article dans la Constitution qui limite les délais. Le chef de l'Etat peut procéder la révision de la Constitution par voie parlementaire comme ce fut le cas en 2008.


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