Il confirme de ce fait la récente déclaration de l'ancien président Ahmed Ben Bella. «Le texte ayant trait à la réconciliation nationale et à l'amnistie générale existe au niveau de la présidence. Il sera soumis à référendum à la fin de l'année en cours.» C'est ce que nous a affirmé le patron du MSP et non moins ministre d'Etat, en marge des travaux de la 46e session ordinaire de l'union des Parlements arabes. Il confirme de ce fait la récente déclaration de l'ancien président Ahmed Ben Bella sur l'existence du texte et corrobore également les informations dont nous avions fait état dans une précédente édition que nous avions obtenues par le biais de l'Alliance nationale pour la réconciliation nationale et l'amnistie générale. Des sources au fait de ce dossier nous ont fait état de l'élaboration de la mouture concernant la réconciliation nationale et son binôme l'amnistie générale par d'éminents juristes, à leur tête Mohamed Bedjaoui l'ancien président du Conseil constitutionnel et actuel chef de la diplomatie algérienne. Selon nos sources, la réconciliation nationale n'est qu'un moyen pour définir les mécanismes et modalités à l'effet d'asseoir le projet de l'amnistie générale pour dénouer la crise politique née de l'arrêt du processus électoral de 1992 et le conflit armé qui s'en est suivi. Concernant la révision de la Constitution, le MSP ne considère pas cette option comme primordiale. «Ce ne sont que des spéculations politiques, a-t-il estimé en ajoutant que cette question ne s'est pas posée au sein de l'Alliance». S'agissant de la rencontre de lundi entre les dirigeants de l'Alliance présidentielle en l'occurrence Abdelaziz Belkhadem, Ahmed Ouyahia et Boudjerra Soltani, ce dernier est revenu sur la réunion qui a, nous a-t-il confié, passé en revue l'actualité nationale et internationale et l'examen des différents points inscrits à l'ordre du jour, notamment ceux examinés lors de la précédente rencontre pour ce qui est des mécanismes de leur mise en oeuvre. Il a été également question de la préparation à la prise en charge des préoccupations communes à l'échelle nationale. Cette rencontre a également été l'occasion d'aborder les questions régionales et internationales nécessitant des positions unifiées. Il nous a fait état de discussions concernant la dissolution des assemblées élues de la Kabylie et la tenue d'élections partielles anticipées dans cette région. Le MSP est favorable à la tenue d'élections globales pour mettre fin à la crise dans laquelle se débat l'ensemble des APC du pays et certaines APW. Ils ont évoqué le fait que certaines villes ne soient pas incluses dans le scrutin. Ce dernier est prévu pour le mois de septembre au plus tard après le mois de Ramadan. Selon notre interlocuteur, «cette question a été au centre des discussions entre les dirigeants de l'Alliance qui devront se décider sous peu. Le rapprochement entre les deux scrutins celui concernant la réconciliation nationale, celui des assemblées et le fait que le mois de jeûne tombe au milieu, gênent quelque peu notre calendrier, mais en tout cas la décision sera prise incessamment». La troïka a réitéré son refus catégorique de la loi sur les Français rapatriés votée le 23 février dernier par les parlementaires de l'Hexagone et qui glorifie le colonialisme. S'agissant de la loi de finances complémentaire 2005, Boudjerra Soltani a confirmé sa promulgation par ordonnance. Elle sera au menu ce mercredi du conseil de gouvernement.