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La bataille de Kabylie
LES PARTIS AFFÛTENT LEURS ARMES
Publié dans L'Expression le 18 - 07 - 2005

La campagne pour les partielles qu'on annonce pour la rentrée sociale se déroulera à «couteaux tirés».
Il a suffi que le conseil de gouvernement annonce la dissolution des assemblées élues pour que la classe politique s'emballe et affiche sa détermination à aller vers la consultation populaire avec les armes qu'elle possède et surtout celles qu'elle manie le mieux. La Kabylie va être l'amphithéâtre d'une bataille à fleurets mouchetés où les partis politiques ne se feront pas de cadeau. Au regard des sorties médiatiques, de véritables philippiques que les uns adressent aux autres, les signes avant-coureurs d'un scrutin implacable sont patents. C'est que les enjeux autour de la Kabylie ont toujours donné lieu à des ardeurs et des tentatives d'apprivoiser cette région frondeuse. Si la partie est presque gagnée pour certains, qui suivent minutieusement leur stratégie de «guerre», pour d'autres, l'échéance électorale prend l'allure d'une gageure, voire un test qui déterminera leur présence sur le terrain et leur existence en tant que formations politiques ayant un ancrage populaire réel. «Ce n'est qu'une question de temps», pour paraphraser le chef du gouvernement et le coup d'envoi sera donné. Présentement on assiste au compte à rebours de la course effrénée qui sera engagée dans le but de briguer des sièges et conquérir cette citadelle inexpugnable et convoitée qu'est la Kabylie. Les partis politiques vont livrer une bataille sans merci, d'ailleurs leurs sorties sur le terrain annoncent la couleur.
A Sétif l'une des figures de proue du FLN en l'occurrence Mohamed Abada, chargé de l'organisation des affaires administratives et financières, n'a pas été de main morte avec ses partenaires de l'Alliance présidentielle, notamment ceux qui veulent déstabiliser le parti. «Ces politiciens, a-t-il ironisé, qui veulent semer le doute au sein du parti n'atteindront pas leur objectif car le FLN est revenu sur le devant de la scène plus fort que jamais.» «Nous sommes majoritaires dans les institutions et les instances, nous réclamons la chefferie du gouvernement qui nous revient par conséquent de droit.» Une adresse comminatoire qui en dit long sur les ambitions du parti de Belkhadem qui n'a pas l'intention de faire de la figuration et lorgne la tête de l'Exécutif. L'offensive qu'il mène à travers une campagne d'adhésion pour renouveler ses structures de base atteste du retour tonitruant du ténor politique qui a survécu à des épreuves qui ne donnaient pas cher de sa peau. Le RND, de son côté ne reste pas les bras croisés. Il a même adopté un ton des plus agressifs. Pour couper court aux supputations et aux spéculations sur sa supposée hésitation concernant la réconciliation nationale et l'amnistie générale, Miloud Chorfi porte-parole du parti qui s'exprimait à l'occasion d'une conférence régionale des cadres du parti des wilayas de Annaba, El-Tarf et Souk-Ahras, est revenu sur le projet du président de la République: «Sans réconciliation nationale, il ne peut y avoir de nation algérienne.» Le RND, qui fait partie de l'Alliance avec le FLN et le MSP, n'a pas attendu, tout comme ses partenaires, la dissolution des assemblées pour se décider à s'engager dans la course et surtout à prendre la tête du peloton. Le 3e congrès ordinaire du MDS a été fixé au 22 décembre prochain.
C'est ce qu'a annoncé, jeudi passé à Alger, le secrétaire général du parti par intérim, M.Hocine Ali. Le MDS, vu son nouveau ton et l'intérêt qu'il accorde au prochain scrutin, annoncera sa participation.
Le Parti des travailleurs a de son côté décidé d'entrer en lice. L'UDR, un frais émoulu de la politique, a de son côté des prétentions sur la Kabylie. Il perd espoir d'entrer par la grande porte dans des élections globales anticipées qu'il n'a eu de cesse de revendiquer car celles-ci n'auront lieu qu'en 2007 conformément au calendrier électoral pré-élaboré. Le RCD pour sa part a fait état de sa résolution de participer, et d'une manière active. C'est peut-être son ultime chance de ne pas mourir politiquement. Quant au parti de Djaballah, il reste à la traîne, déchiré par une crise interne qui risque de le saigner et précipiter son trépas.
Les archs dialoguistes, par contre, seront les grands gagnants de l'équation s'ils réussissent leur plan de s'introduire dans le pouvoir local par les urnes. Cependant, il est évident qu'ils ne rateront pas le coche. A ce sujet, des rumeurs persistantes subodorent que ces derniers vont dresser des listes communes avec le parti d'Ouyahia. Une autre option est également à prévoir. Il s'agit pour eux de se porter candidats sur des listes indépendantes. Le campagne pour les partielles qu'on annonce pour la rentrée sociale se déroule à couteaux tirés et il n'est pas sans dire qu'elle bouleversera les rapports de force. Le seul qui joue sa vie à quitte ou double reste le parti d'Aït Ahmed. Le FFS, ce «supplicié» préfère lutter contre vents et marées et nager à contre-courant. Il est le parti majoritaire en Kabylie avec plus de 500 sièges dans les assemblées élues.
Il va y laisser des plumes car le scrutin imminent risque de l'affaiblir et de l'étioler.


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