L'Entreprise publique économique (E.P.E) Electro-industries, spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de moteurs et de transformateurs électriques, a annoncé l'exportation de ses produits vers la Mauritanie. Cette opération, réalisée grâce à la qualité et à la fiabilité de son matériel montre ainsi que cette entreprise, sise dans la commune d'Azazga, à une trentaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou possède de grandes capacités pour satisfaire la demande nationale et ainsi passer à l'exportation des produits algériens. En fait, cette société, passe ainsi à la vitesse supérieure. Après avoir alimenté le marché national, elle passe à l'exportation. Une démarche qui s'inscrit en droite ligne de la stratégie nationale de diversification des exportations et la libération de l'emprise des exportations d'hydrocarbures. L'opération indique également que, tel que tracé par la même stratégie, l'entreprise a choisi d'aller vers le marché africain, un continent qui présente d'importantes opportunités pour les produits algériens de toute nature. D'ailleurs, il est à rappeler que lors de sa visite dans la wilaya de Tizi Ouzou, il y a quelques semaines, le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a fait escale à cette entreprise, après sa visite à l'Eniem, (Entreprise, nationale des industrie électroménagères). Sur les lieux, le ministre, qui a félicité les travailleurs et les cadres pour leur travail, n'a pas manqué de faire quelques recommandations dans l'optique de développer l'entreprise. Pour lui, la diversification de la gamme des produits est une solution efficiente pour trouver plus de débouchés sur les marchés, tant au niveau national qu'international. Notons également que cette entreprise est l'une des rares à ne pas ressentir de gros obstacles, contrairement à d'autres entités économiques dont il ne reste que le spectre. C'est notamment le cas de l'Eniem, qui éprouve actuellement de très grandes difficultés financières. La menace de redressement de cette entité économique, qui représentait jadis l'un des fleurons de l'industrie algérienne, plane toujours, avec toutefois une autre tentative de la remettre sur pied, via le changement total de sa gestion. Aoun avait, d'ailleurs, lors de sa même visite, affirmé que l'entreprise ne sera pas fermée mais qu'elle doit cependant subir des changements dans sa gestion avec, entre autres, des contrats de performance et l'obligation de résultat imposée à ses cadres. Enfin, il faut noter que l'exportation passe par deux conditions importantes. La présence dans les marchés internationaux nécessite d'une part un gros travail à l'international via les représentations diplomatiques. D'autres part, l'entreprise algérienne doit être plus agressive sur ces mêmes places internationales via une meilleure communication et une meilleure qualité des produits.