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Obama reçoit Maliki pour pousser à la réconciliation
LE PREMIER MINISTRE IRAKIEN EN VISITE À WASHINGTON
Publié dans L'Expression le 23 - 07 - 2009

M.Obama et M.Maliki se rencontrent trois semaines après que les soldats américains eurent respecté l'échéance du 30 juin pour se retirer des villes irakiennes.
Le président américain Barack Obama recevait hier pour la première fois à la Maison Blanche le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki avec l'intention de le pousser à faire plus pour réconcilier un pays encore instable afin qu'il ne sombre pas à nouveau. Mais celui qu'accueillera M.Obama est un Premier ministre à l'autorité considérablement renforcée depuis qu'il a pris ses fonctions il y a trois ans en plein déchaînement interconfessionnel. Aussi la nouvelle relation entre une administration américaine soucieuse de tenir la grande promesse de M.Obama de mettre fin à la guerre de manière «responsable» et un gouvernement irakien jaloux de son indépendance a-t-elle suscité des tensions. Les deux dirigeants, qui se sont déjà rencontrés lors d'une visite de M.Obama à Baghdad en avril, «auront des conversations franches, nous aurons des discussions sur la nécessité de poursuivre le processus politique» afin d'éviter tout retour en arrière, a dit un haut responsable de l'administration américaine sous couvert de l'anonymat. M.Obama, un des rares Américains à s'être opposés dès la première heure à la guerre en Irak, et M.Maliki, l'interlocuteur privilégié de l'ancien président George W.Bush, se rencontrent trois semaines après que les soldats américains eurent respecté l'échéance du 30 juin pour se retirer des villes irakiennes.
D'ici à fin 2011, il ne doit plus y avoir de soldats américains en Irak, en vertu de l'accord conclu en 2008 entre l'administration Bush et le gouvernement Maliki. M.Obama a endossé cet accord. En même temps qu'elle retire les soldats, son administration dit vouloir développer les relations bilatérales à long terme, économiques et culturelles, en se fondant sur un autre accord conclu en 2008. Mais elle s'inquiète de voir que la sécurité reste fragile dans un pays au coeur d'une région pétrolière et stratégique, comme l'a montré une série d'attentats qui ont fait 21 morts mardi. Aussi insiste-t-elle sur la nécessité de la réconciliation entre des communautés irakiennes, qui ne sont toujours pas parvenues à s'entendre sur la répartition des revenus du pétrole ou sur l'équilibre des pouvoirs entre le gouvernement central et les autorités provinciales. Le récent accès de tensions entre Arabes et Kurdes et le conflit territorial sur la région pétrolière de Kirkouk ajoutent aux préoccupations. Lors d'une récente visite, le vice-président Joe Biden a menacé d'un désengagement américain si la violence confessionnelle et ethnique reprenait. M.Maliki a renvoyé les Américains sèchement dans leur coin. A Washington, M.Maliki se livre à un exercice délicat. Lui qui s'est employé à s'imposer comme une figure nationaliste au-dessus des communautés et qui a présenté le retrait américain comme une victoire ne peut paraître trop proche des Américains six mois avant les législatives. Mais il pourrait se prêter à une visite en forme d'hommage à peine concevable encore récemment au cimetière militaire d'Arlington, près de Washington, où reposent des Américains tués en Irak. M.Maliki compte toujours sur le soutien américain. Il devrait ainsi participer dans la capitale américaine à une conférence sur l'investissement américain dans son pays. Dans la matinée, il sera à l'ONU, et il devrait renouveler sa demande d'une baisse des compensations financières versées par l'Irak au Koweït au titre des réparations pour l'invasion de 1990. Or, même si une telle décision implique aussi les autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU, les Américains soutiennent «activement» les Irakiens dans cet effort, dit un responsable américain.


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