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Une entreprise publique pour le cinéma
KHALIDA TOUMI L'A AFFIRME
Publié dans L'Expression le 07 - 11 - 2009

C'est dit! L'industrie cinématographique nationale sera dotée d'une entreprise publique de production. Et c'est la ministre de la Culture, qui l'a annoncé jeudi dernier à l'APN.
La mission de cette entreprise sera de «garantir les droits, les intérêts et la propriété de l'Etat lors de l'allocation de fonds à la production des films cinématographiques, notamment à caractère national et historique», a déclaré Mme la ministre, lors de la séance de questions orales, jeudi dernier, au Parlement.
Ce projet a, donc, l'ambition de canaliser l'évolution de la production du cinéma national en tant que producteur principal du film. Elle a, dans ce contexte, précisé que son ministère s'attellera à la création de cette entreprise dans le cadre du projet de loi sur le cinéma, qui sera soumis à l'examen de l'APN en 2010.
Mme Toumi a estimé, en outre, que le secteur cinématographique connaissait une relance précisant que 66 projets cinématographiques ont été réalisés au cours des cinq dernières années dont des longs et courts métrages ainsi que documentaires.
Concernant le film qui portera sur la vie de l'Emir Abdelkader avec toutes ses dimensions spirituelle, intellectuelle, culturelle, militaire et politique et qui tarde à voir le jour, (il avait été annoncé pompeusement comme étant l'un des grand projets du président de la République), la ministre a reconnu qu'«il n'est pas possible de réaliser un film de cette ampleur et à la hauteur de cet homme symbole sans prendre le temps qu'il faut pour garantir son succès».
Elle a ainsi affirmé qu'«il faut prendre le temps nécessaire pour préparer tous les éléments à même de garantir le succès de ce film».
La réalisation de ce film, a-t-elle ajouté, exige «une entreprise publique chargée de sa production» à même de garantir à l'Etat «ses droits, ses intérêts et sa propriété».
Mme Toumi a, dans ce contexte, rappelé l'achèvement de la phase de prise de contact avec les historiens, notamment avec le président du Conseil constitutionnel, M.Boualem Bessaïeh, qui a concocté un scénario complet pour ce film.
La phase d'adaptation du texte «pour arriver à un scénario répondant aux normes internationales» a, quant à elle, d'ores et déjà débuté, a-t-elle ajouté.
La prochaine étape, qui concerne la sélection du meilleur réalisateur parmi des réalisateurs de renommée mondiale, sera supervisée par le spécialiste du 7e art et conseiller au ministère, M.Ahmed Bedjaoui, avant de procéder à la réalisation effective du film, a encore précisé la ministre.
A une question sur le contenu de la conférence du poète syrien Adonis animée à la Bibliothèque nationale (BN) l'an dernier - qui a coûté, rappelons-le, le poste de son ancien directeur Amine Zaoui - et qui, selon le député, «porte atteinte aux constantes de l'Etat et à l'Islam», la ministre a répondu qu'il n'y avait aucune atteinte aux constantes de l'Etat, car la communication portait sur des idées sujettes à débat. Les idées du poète Adonis ou de quelque autre hôte de l'Algérie «n'engagent que leurs auteurs», a-t-elle fait remarquer, soulignant que «l'Etat et ses institutions ne censurent pas les idées ni les thèses critiques ou intellectuelles, mais tout un chacun a le droit de les débattre dans un cadre ouvert, selon le principe d'enrichissement du débat intellectuel et loin de toute instrumentalisation partisane ou politique».
Etrange et surtout surprenante déclaration dans le contexte des plus effervescents qu'a connu récemment le Salon international du livre lequel a suscité beaucoup de remous et polémiques, surtout s'agissant de la question de la censure.
«Ma mission en tant que responsable du secteur de la culture ne me permet pas de réduire les opportunités de dialogue mais m'incite plutôt à ouvrir les espaces suffisants pour jeter les passerelles de rapprochement intellectuel entre les élites de toutes obédiences qui fusionnent dans la divergence et donnent lieu à une dynamique positive», a-t-elle précisé.
La question qui se pose est: «Cette entreprise publique de la production cinématographique servira-t-elle également aux petits réalisateurs indépendants qui débutent ou ne fera-t-elle qu'aider ceux qui ont déjà pignon sur rue?»


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