Les blouses blanches menacent de sortir dans la rue comme ultime action. Les blouses blanches maintiennent leurs revendications. Comme prévu, il observent aujourd'hui à 11h un sit-in devant le CHU Mustapha à Alger. C'est ce qu'a affirmé à L'Expression hier, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), le Dr Lyès Mérabet. En plus du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp), qui a rejoint le mouvement depuis trois semaines, plusieurs membres des groupes parlementaires au niveau de l'Assemblée populaire nationale (APN) vont participer à ce rassemblement. Parmi ces groupes parlementaires, l'on cite, le Parti des travailleurs (PT), le Front de libération nationale, (FLN), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP). Concernant la grève ouverte des médecins, elle se poursuit toujours selon notre interlocuteur. A ce propos, il dira: «La grève se poursuit au même rythme avec plus de 80% de taux de participation à l'échelle nationale.» «D'autres sit-in auront lieu à travers les wilayas aujourd'hui également», poursuit-il. Concernant le service minimum, l'interlocuteur a affirmé que «celui-ci est toujours maintenu avec un léger changement, c'est-à-dire il n'y aura que l'acte vaccinal qui sera maintenu». Dans ce sillage, le Dr Mérabet a fait savoir que la pandémie de «la grippe porcine est en déclin selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a confirmé l'information, contrairement à la vague de peur que veulent soulever certaines mauvaises langues en semant la panique au sein de la population». A ce titre, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique a indiqué que «le problème de la vaccination a été boudé à l'échelle internationale». Dans ce même ordre d'idées, «le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est en train de ventiler, en envoyant, une instruction au sujet d'un syndicat national des médecins généralistes. Là, il est en train de faire de la publicité pour un nouveau syndicat sous le nom duquel il a adressé des correspondances aux directeurs de la santé publique à travers les wilayas en leur demandant d'étouffer notre action», précise-t-il. Et d'enchaîner: «C'est encore une entrave qui s'ajoute à plusieurs autres afin de nous battre en nous privant de nos droits.» Plus loin, les médecins grévistes menacent de sortir dans la rue si leur situation dure et perdure. Dans ce contexte, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique a déclaré que «les blouses blanches ont décidé de sortir dans la rue comme ultime action. On est même prêts à être tabassés. On n'a peur de rien pour nos droits». Pour rappel, les médecins avaient commencé une grève cyclique durant près de cinq semaines avant de passer à une nouvelle action, faute de réponse de la tutelle. Leurs revendications ne diffèrent pas de celles des autres corps, dont celui des spécialistes en grève depuis trois semaines. Des doléances qui se résument en grande partie à la promulgation du statut particulier négocié avec la tutelle, début 2008, l'ouverture des négociations sur le dossier du régime indemnitaire et son application avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, ainsi que l'octroi du logement au profit des médecins.