Profondément assoupie, l'activité culturelle demeure la grande absente. Si la saison estivale est la saison propice à l'organisation des festivals, de galas et autres activités culturelles, ce n'est guère le cas pour Souk-Ahras qui voit encore, par manque d'initiatives, défiler une année sans activité culturelle aucune. Cette situation est à imputer en grande partie au manque criant d'infrastructures culturelles qui se résument à un théâtre municipal et un Ciaj au chef-lieu de wilaya et une autre infrastructure culturelle à Sédrata, alors que la wilaya compte 26 communes. Avec ce marasme culturel qui ne dit pas son nom, la culture est présente occasionnellement, malgré les énormes potentialités existantes, soit pendant le mois sacré de Ramadhan, soit pendant El Mawlid El Nabaoui (naissance du Prophète). Il existe pourtant un nombre important d'associations à l'exemple d'Issaouia qui existe depuis 1989 et Tidjania (chant chaâbi). Le soutien accordé à des troupes n'est pas suffisant pour donner un nouveau souffle à ce secteur. Le public, fidèle connaisseur, ne ménage aucun effort pour encourager les troupes théâtrales et artistiques, à suivre leur itinéraire au service de la culture, l'épanouissement de jeunes talents et de la jeunesse en général.