Dans un communiqué parvenu à notre rédaction régionale, le Cnes de l'université Mohamed-Boudiaf-Usto réagit à la décision de la chambre administrative, près le tribunal d'Oran, qui a prononcé dimanche, “l'arrêt de la grève” qui depuis le 30 mai touchait la faculté d'architecture et de génie civil. Tout en prenant acte de cette décision, les rédacteurs du communiqué ont particulièrement souligné les conditions de la comparution, devant la chambre administrative, de deux membres de la section Cnes, dont le coordinateur. “Bien que l'affaire fût enrôlée la veille c'est-à-dire le 6 juin pour une audience prévue le 7 juin à 11h, la convocation n'a été adressée que le jour même à 10h30, ce qui a empêché nos collègues de faire appel à un avocat, c'est pourquoi ils sont allés plaider leur cause par eux-mêmes”, lit-on dans le communiqué, où il est encore expliqué que compte tenu de cette situation les enseignants “n'ont pu déposer leur requête à temps”. Pour rappel, cette grève à la faculté d'architecture et de génie civil a été déclenchée pour demander le départ du doyen par intérim de ladite faculté accusé “d'autoritarisme et de comportement loin de l'éthique requise”. Par ailleurs, la section Cnes rappelle encore que l'administration de l'Usto “en est à sa quatrième plainte contre le Cnes, un acharnement judiciaire qui ne peut ébranler ceux et celles qui savent qu'ils se battent pour le droit, l'équité, la justice et l'éthique”, peut-on lire encore. En dépit de cette décision de justice, le Cnes de l'Usto maintient sa revendication du départ du doyen par intérim, rappelant à cet effet l'action en justice intentée contre ce dernier et contre le recteur de l'Usto. Ainsi le conflit qui oppose le Cnes au rectorat de l'Usto n'est pas près de s'apaiser et se transpose donc désormais sur le terrain juridique. À noter que suite à ce mouvement de grève, de nombreux examens de fin d'année avaient dû être annulés.