À l'approche du mois de Ramadhan, la hausse des prix des produits de première nécessité commence à tarauder les esprits et l'inquiétude gagne les Tissemsiltis. En effet, les prix des produits de première nécessité entament les premiers virages de la hausse. La pomme de terre qui avait dégringolé au plus bas commence à reprendre le chemin de la hausse malgré les assurances de l'Etat. En effet, elle a atteint le seuil de 45, voire 50 DA/kg. Ceci dit, les tarifs appliqués ont doublé. Qu'est-il arrivé ? D'aucuns n'ont pu apporter des réponses à une problématique qui ne cesse de se répéter. Les mises à l'index sont de part et d'autre. Le problème est ailleurs, indique-t-on. La vraie problématique est que les mandataires usent et abusent à leur guise, faute d'autorité de régulation. Comme à l'accoutumée, les explications sont variées. Les commerçants, rejetant leur responsabilité, mettent à l'index les grossistes et les mandataires, ces derniers réfutent à leur tour leur responsabilité en accusant les commerçants de détail. En toute une chaîne d'inextricables argumentations et de justifications est étalée, le temps que la tempête passe. La hausse des prix est devenue une culture ancrée dans les esprits de ces commerçants véreux et peu soucieux des petites bourses. En fait, ces commerçants savent bien gérer les situations de confusion dans lesquelles ils tirent d'énormes dividendes. Par ailleurs, les plus au fait attendent impatiemment l'intervention des responsables concernés. Le mois sacré de Ramadhan s'annonce rude et dur. Tous les signes avant-coureurs d'une telle évidence sont réunis à commencer par la dernière hausse des prix de la pomme de terre et de la tomate celle- ci de 20 DA à 70 et 80 DA/kg 20 DA en quelques jours. Que dire des oignons qui de 20 DA passent à 40 DA, la betterave à 60 DA voire 70 DA, les navets à 100 DA, les courgettes à 80 DA, le poivron doux à 100 DA, les aubergines à 70 DA, la salade verte à 80 DA, etc. ABED MEGHIT