RESUME : : À sa sortie de l'aéroport, Samia prend un taxi qui la dépose quelques minutes plus tard devant l'immeuble où habitait Baya. Une cousine de son amie Rym. Baya semble contente de les recevoir chez elle pour quelque temps. 65eme partie La jeune femme prend sa fille par la main et descendit du taxi, tandis que le chauffeur s'occupait de leurs bagages. Elle paye la course et se dirige vers l'entrée du bâtiment. Un concierge somnolait sur son siège. Il relève la tête à son entrée et lui souhaite le bonsoir avant de lui demander chez qui elle se rendait. Samia n'eut aucun mal, quelques minutes plus tard, à se retrouver chez Baya, la cousine de Rym. Cette dernière les attendait et avait même allumé le chauffage à leur intention. - Il fait tellement frais ces derniers temps la nuit, leur dit-elle, en les aidant à se débarrasser de leurs manteaux. Elle remarque Maya et la prend dans ses bras. - Quelle jolie petite fille. Comment t'appelles-tu, ma poupée ? - Je m'appelle pas “ma poupée”, je m'appelle Maya. Baya rit. Et espiègle avec ça ! Elle redépose l‘enfant et s'approche de Samia. - Vous devez être bien fatiguée. - Vous pouvez le dire. - Je vais tout de suite servir le dîner, comme cela vous pourrez aller vous reposer juste après. En guise de dîner, et pour faire honneur à ses invitées, Baya, avait préparé un succulent couscous traditionnel. - Comme ça vous allez vous sentir un peu comme au bled. Samia sourit. - Vous vous êtes donné tout ce mal pour nous ! - Mais pas du tout, ma chère. Je dois bien dîner moi aussi. Samia fait asseoir sa fille avant de prendre elle-même un siège devant la grande table de la salle à manger. Baya les sert et revient s'asseoir en face de Samia. Elles mangèrent un moment en silence, puis la jeune hôtesse lance : - Rym m‘a expliqué certaines choses. Samia dépose sa cuillère et relève la tête. - Vous devez être au courant de ma situation alors ? - Oui. Enfin, pas précisément, mais pourrais-je vous demander si vous avez bien réfléchi avant de prendre une décision aussi sérieuse que celle de quitter votre mari ? Samia soupire. - J'ai réfléchi mille et une fois à toute cette situation. Hélas ! Il ne restait que cette solution. Nous n'allons pas trop vous déranger j'espère ? - Moi ? Pas du tout. D'autant plus que je vis seule. - Et votre mari ? - Mon mari ? Y. H. (À suivre)