Boumerdès : L'affaire du trafic des chalets devant la justice C'est le tribunal de Bordj Menaïel qui a été désigné pour juger l'affaire des fausses décisions d'attribution des chalets pour sinistrés qui a défrayé la chronique au niveau de la commune de Boumerdès. Selon une source judiciaire, plus de douze personnes, parmi elles des membres de l'exécutif de l'APC de Boumerdès, seront entendues le 6 octobre prochain par le juge d'instruction de ce tribunal. Certains responsables de l'APC seront interrogés en qualité d'accusés alors que d'autres seront entendus en qualité de témoins, affirment nos sources. Des citoyens ayant été délestés de leur chalet ou d'autres ayant bénéficié de fausses décisions seront également entendus par le juge. C'est à la suite d'une série de plaintes déposées par des citoyens en 2008 et 2009 que la justice a décidé d'enrôler cette affaire. Des convocations ont été déjà adressées aux personnes liées à cette affaire. Mais, auparavant, des membres de l'exécutif de l'APC de Boumerdès auront à répondre d'une autre affaire liée à un marché jugé non conforme à la réglementation concernant les travaux d'aménagement du siège de l'APC de Boumerdès. Cette affaire sera jugée le 3 octobre 2010, a-t-on appris de sources judiciaires. Ici aussi, des élus de l'APC seront entendus en qualité d'accusés et d'autres en tant que témoins. Des fonctionnaires de l'APC de Boumerdès seront également interrogés par le juge d'instruction du tribunal de Boumerdès au sujet de la rédaction d'un procès-verbal controversé de l'exécutif de l'APC daté du 9 septembre 2009 relatif à ce marché, d'un montant de 4 168 468 51 DA, attribué à une entreprise privée. M. T. Bouira : Villes sous haute surveillance La sécurité a été renforcée au niveau des différentes villes de la wilaya de Bouira. Les différents accès au chef-lieu de la wilaya sont contrôlés. Les éléments de la Sûreté nationale sont dotés d'un matériel détecteur d'explosifs, où tous les véhicules sont systématiquement contrôlés. À l'intérieur de la ville et à partir du début de la matinée, la présence policière est visible au niveau des carrefours. Ils veillent à la fluidité de la circulation et interviennent souvent pour mettre de l'ordre lorsque les nerfs des automobilistes craquent au moindre geste en ce mois de Ramadhan. Les motards et motocyclistes sillonnent les différents boulevards de la ville et veillent à la sécurité routière. Des agents de l'ordre sont omniprésents. Présence à l'origine de la baisse des dépassements de ceux qui ont les nerfs à fleur de peau. Même les lieux de culte sont mis sous surveillance. Les fidèles accomplissent la prière d'etarawih en sécurité. Après le ftour, Les familles prennent d'assaut les magasins, cafés et lieux de détente. La présence policière a mis en confiance la junte féminine qui fuit la chaleur des appartements et cherche la fraîcheur au niveau des jardins publics ou des crémeries. Plusieurs personnes interrogées n'ont pas caché leur satisfaction. “Ils sont là pour assurer notre sécurité. Nous leur devons respect”, dit une mère de famille accompagnée de ses filles. Les mêmes mesures sont prises au niveau des différentes villes de la wilaya. Les sûretés de daïra ont pris les mesures nécessaires pour permettre aux citoyens de passer un Ramadhan dans les meilleures conditions. D'ailleurs, depuis le début du Ramadhan, aucun incident majeur n'a été signalé. A. DEBBACHE