Habitants et commerçants ont menacé de recourir à la manière forte si les autorités concernées ne venaient pas à mettre un terme à une situation, pour le moins que l'on puisse dire, insupportable. La sonnette d'alarme est tirée… Depuis quelques années et au fil du temps, la cité des 400 Logements, située en plein centre-ville de Berrahal, dans la wilaya de Annaba, se dégrade davantage au grand regret des locataires de la cité. Les habitants se plaignent de la détérioration non-stop de leur quartier et ne cachent pas leur amertume. Habitants et commerçants implantés dans la cité en question se disent très mécontents de leurs élus, qui seraient restés insensibles aux conditions de vie qui leur sont imposées depuis au moins une dizaine d'années, en appelant pour la circonstance le chef de l'exécutif pour une prise en charge réelle de leurs récriminations. Autrefois circonscrite aux alentours d'un seul immeuble engendré par le marché informel des fruits et légumes, la dégradation a, en effet, gagné aujourd'hui toute la cité, en dépit de sa proximité avec le principal boulevard de la ville, en l'absence de réactions des pouvoirs publics et notamment des agents de la police de la protection de l'urbanisme et de l'environnement. L'hygiène, notamment, y est totalement absente, et la chaussée des rues et ruelles menant aux habitations sont devenues impraticables, en l'absence d'entretien de la part des services communaux. À vrai dire, elle est devenue une zone “impénétrable”, même pour la Protection civile en cas de catastrophe. “Malgré nos multiples requêtes, les autorités locales n'ont pas réagi, ils n'ont pris aucune décision pour régler les nombreux problèmes qui émaillent notre quotidien. Le réseau d'assainissement de notre quartier, l'un des plus anciens de la commune, est de ce fait obsolète. Les avaloirs sont bouchés depuis des années, les caves des immeubles inondées à longueur d'année tant que les services de l'OPGI ne peuvent intervenir en raison du marché informel, ce qui a engendré des débordements des eaux usées sur la chaussée, nous obligeant à fermer nos commerces, sans compter les mauvaises odeurs qui se dégagent des ordures ménagères et qui empestent l'atmosphère et les déchets abandonnés chaque soir par les commerçants illicites qui assiègent le quartier du matin au soir”, dénoncent les habitants. Ils affirment, qu'en plus, le ramassage des ordures ne se fait pas régulièrement par la commune et que les amas de détritus sont partout présents, favorisant ainsi la prolifération des rongeurs et autres insectes. La voie publique, quant à elle, n'a jamais fait l'objet d'un quelconque entretien. Les routes sont des ornières, obligeant les automobilistes à éviter carrément de les prendre ou jouer du volant pour éviter, à la fois, les étalages de fortune érigés sur les trottoirs ou de tomber des les nids de poule. Habitants et commerçants ont menacé de recourir à la manière forte si les autorités concernées ne venaient pas à mettre un terme à une situation, le moins que l'on puisse dire, insupportable. La sonnette d'alarme est tirée…