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Selon une étude du Femise
“La qualité de prêts très basse dans les banques publiques en Algérie”
Publié dans Liberté le 10 - 10 - 2011

L'étude estime que le niveau des créances non performantes reste élevé.
La récente crise financière a de nouveau placé au centre du débat politique les standards et les normes bancaires internationales dans les pays développés. Le débat est loin d'être récent, et ne concerne pas exclusivement les pays développés, puisqu'un système financier solide où les règlements sont correctement appliqués peut aider les économies en développement à mieux canaliser leurs ressources financières vers l'investissement.
Le Forum euro-méditerranéen des Instituts des sciences économiques (Femise) vient de publier une étude approfondie de quatre systèmes bancaires des pays du sud de la Méditerranée : Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie. Cette étude analyse l'impact des réglementations bancaires sur l'efficacité du système bancaire et la croissance économique dans les quatre pays tout en explorant le niveau de convergence des pratiques réglementaires et de l'efficacité bancaire par rapport aux standards euroméditerranéens. L'analyse, intitulée “Convergence des réglementations bancaires dans le sud de la Méditerranée. Impact sur la performance du secteur bancaire sur la croissance”, montre qu'une des explications potentielles du sous-développement financier réside dans le haut degré d'intervention de l'Etat.
Cet interventionnisme est aussi bien direct qu'indirect : il se manifeste par la présence de banques détenues par des capitaux publics, ainsi que par l'exposition à la dette publique des portefeuilles des banques. “Au cours des dernières années pour lesquelles les données sont disponibles (2008-2009) la part de marché des banques publiques oscille entre un quart du total des actifs bancaires au Maroc ; 67 et 90% en Egypte et en Algérie respectivement”, relève le Femise, indiquant que la dette publique et les prêts (y compris aux entreprises publiques) représentent à peu près un tiers du total du bilan des banques algériennes et égyptiennes, dépassant ainsi la part des crédits au secteur privé. Selon l'étude, mis à part l'exclusion du secteur privé du marché du crédit et les contraintes sur le développement financier, le rôle dominant de l'Etat dans le secteur bancaire semble avoir un impact négatif important sur la qualité même des crédits.
En effet les ratios de créances douteuses sur les créances totales dans le sud de la Méditerranée sont parmi les plus élevés du monde. Les créances non performantes au niveau des banques algériennes sont estimées à 20%, alors qu'elles étaient de 24% en 2007. L'évaluation collective de la convergence des structures de réglementation et de supervision des pays du sud de la Méditerranée vers les standards de l'UE-MED présente un bilan mitigé. Malgré quelques améliorations, des faiblesses persistent dans le cadre de l'assurance des dépôts, les barrières à l'entrée et l'information sur le crédit.
Par ailleurs, des disparités se sont manifestées récemment, particulièrement pour ce qui est de la rigueur des normes prudentielles, du potentiel d'intervention politique et de la surveillance par des acteurs privés.
Le Femise relève que les pays du sud de la Méditerranée ont mis en place un certain nombre de réformes destinées à améliorer la disponibilité et l'utilisation des informations sur le crédit par les institutions financières. L'Egypte et plus récemment le Maroc ont mis en place des registres de crédit respectivement en 2006 et 2009. L'Algérie et la Tunisie continuent de se baser sur les registres publics, les deux pays restreignent l'accès aux historiques de crédit des emprunteurs, et aucun ne collecte ni ne distribue de données détaillées émanant de sources non bancaires comme les commerces de détail ou les services publics.
Un autre domaine qui demeure une faiblesse majeure des systèmes de réglementation de la région est celui des barrières à l'entrée. Elles trouvent leur origine dans les taux élevés de refus d'octroi de licences aux banques étrangères, eux-mêmes intimement liés à la part dominante de l'Etat dans le secteur bancaire. “Les régimes d'assurance des dépôts existants, ceux de l'Algérie et du Maroc, créent des incitations adverses et peuvent augmenter les risques d'aléa moral”, estiment les rédacteurs de l'étude. Par ailleurs, l'étude montre également que la présence du gouvernement dans le système bancaire nuit à la croissance.
M. R.


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