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“Je n'ai jamais rencontré Belkheïr”
Brahim Saïl, directeur de l'IMMAR, à Liberté
Publié dans Liberté le 30 - 11 - 2003

L'Algérien Brahim Saïl, ancien étudiant de l'université d'Alger, est directeur général de l'International Media & Marketing Research basé à Paris. Ce bureau d'études et d'observation du marché a réalisé le dernier sondage créditant le président Bouteflika de 33,9% des intentions de vote, suivi de Benflis avec 18,5% lors de la prochaine élection présidentielle. Dans cet entretien, il revient sur le sondage que certains observateurs suspectent d'avoir été financé par le palais d'El-Mouradia. Ce que M. Saïl dément avec vigueur.
Liberté : Qui a commandé le sondage ?
M. Brahim Saïl : Que l'on soit clair. Nous ne défendons aucune chapelle politique. Je ne suis ni pour Benflis, ni pour Bouteflika, ni pour un autre éventuel candidat. Le sondage s'est fait dans la transparence dans le cadre de nos activités que nous menons, notamment en Afrique et dans le monde arabe.
Souvent, ce sont des études confidentielles et c'est pour cela qu'on n'est d'ailleurs pas très connu.
Certaines études sont publiées comme celle menée en février en Algérie et publiée notamment par le magazine Jeune Afrique qui est notre partenaire sur un certain nombre de pays.
L'étude politique que nous venons de réaliser n'a été commandée par aucun Algérien. Je n'ai jamais rencontré Larbi Belkheïr comme on l'a dit. L'étude a été réalisée en partenariat avec un certain nombre de médias internationaux.
Est-ce que les résultats n'ont pas été manipulés ?
Un observateur averti va constater que l'étude n'est pas tout à fait favorable à Bouteflika. Il ne faut pas s'arrêter aux chiffres. D'ailleurs, les partisans du Président nous en ont fait le reproche. Ils considèrent qu'on n'a pas donné assez à Bouteflika, mais trop à Benflis.
Vous n'êtes pas financés par l'Algérie ?
C'est archifaux. Les études politiques en Algérie ne représentent que 2% de notre chiffre d'affaires. C'est négligeable. Nous les faisons parce que nous y avons une grande activité avec les multinationales. On y compte une vingtaine de multinationales comme clients qui sont dans l'automobile, la publicité, l'agroalimentaire… La politique nous donne une certaine notoriété. Une étude politique permet de nous faire connaître à travers la presse.
Le dernier sondage est-il vraiment le reflet d'un état de l'opinion ?
C'est une photographie de l'opinion à un moment donné (fin septembre). Comme partout dans le monde, l'opinion algérienne évolue. On a pris l'opinion des Algériens et non celle des journaux. L'échantillon est suffisamment représentatif. Notre échantillon est national. On a pris en compte les différences d'habitat (urbain, suburbain et rural). La marge d'erreur est de plus ou moins 3%. Nous avons travaillé selon une méthode scientifique que nous avons eu l'occasion de vérifier. Nous avons des experts statisticiens fiables qui connaissent le terrain en Algérie. Nous avons déjà fait des études en économie et nous avons obtenu des résultats objectifs. On a, par exemple, réalisé une étude pour la SNTA. Nous avons pu reconstituer le marché des cigarettes en Algérie, marque par marque.
Y a-t-il d'autres sondages politiques prévus sur l'Algérie ?
D'ici à l'élection présidentielle, on en aura au moins deux autres. On aimerait bien pouvoir le faire avec un ou plusieurs titres de la presse algérienne. Si, par ailleurs, les conditions le permettent, nous mettrons en place un baromètre.
R. B.


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