Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN) est revenu sur sa décision de lancer une grève pendant les épreuves du BEM et du bac. Cette décision, qui ne manquera pas de rassurer les candidats, a été prise à l'issue d'un conseil national extraordinaire tenu ces deux derniers jours dans la wilaya d'Aïn Témouchent. Bien que l'état des lieux de la revendication sociale et de la liberté syndicale ne soit pas reluisant, les membres du conseil national ont tenu à faire preuve de sagesse et de ne pas pénaliser les candidats. “Après un long débat constructif et responsable, les membres ont décidé de geler la grève prévue pendant les examens du BEM et du bac, et ce, en raison de l'ouverture du dialogue par la tutelle", indique le communiqué signé par Ali Bahari. Et de demander aux personnels des deux corps de rester mobilisés pour reprendre le combat au cas où les pouvoirs publics ne répondraient pas favorablement à leurs doléances. Le syndicat interpelle le gouvernement pour accélérer la révision de la grille salariale et des indemnités de ces personnels, le respect de ses engagements par rapport à la protection des libertés syndicales et le droit de protestation. Le SNCCOPEN a tenu, par ailleurs, “à dénoncer énergiquement" la répression du dernier sit-in devant le siège de tutelle et les pressions exercées par certains directeurs de l'éducation notamment par le recours à la justice et les ponctions salariales. “Des intimidations qui ne feront pas fléchir le syndicat qui continuera son combat pour faire aboutir ses revendications, notamment la révision de la grille salariale." Pour le SNCCOPEN, la révision du système salarial passe par “demander des comptes aux responsables de la situation actuelle car il n'est pas question que les travailleurs paient la facture des déséquilibres et de la mauvaise gestion de la grille salariale". ...L'Unpef lance son débrayage aujourd'hui Une grève nationale de deux jours de tous les personnels de l'éducation nationale est prévue à partir d'aujourd'hui à l'appel de l'Unpef. L'action s'inscrit dans le cadre de la solidarité et du soutien des travailleurs et fonctionnaires des wilayas du Sud, des Hauts-Plateaux et des Aurès qui réclament la révision de l'instruction du Premier ministre. Cette dernière ne répond qu'en partie aux revendications des travailleurs de 23 wilayas qui reconduisent encore leur grève pour la septième semaine consécutive. À signaler que l'Intersyndicale de la santé et la Fédération des personnels du secteur affiliée au Snapap rejoignent aujourd'hui le débrayage des paramédicaux et des corps communs et ouvriers professionnels de l'UGTA. M. B. Nom Adresse email