Véritable régal pour les yeux, les plages de St-Cloud et Rizi Amor (ex-Chapuis), d'une longueur de plus de 3 km et qui constituent la fameuse corniche de Annaba, sont les plus fréquentées par les Annabis, comme par les visiteurs. Légendaires pour leurs fantastiques promenades, qui ne désemplissent jamais à longueur d'année, ces plages publiques les plus proches de la ville connaissent depuis l'ouverture de la saison estivale, de jour comme de nuit, une affluence record et une ambiance bon enfant. Ici, l'animation attire un grand monde, jeunes et moins jeunes. En effet, le soir venu, cette plage s'enflamme dans une musique rythmée qui captive des milliers de personnes venues profiter de la brise marine et de l'ambiance qui règne et donne à cette partie de la ville et de la corniche un air de carnaval. Cependant, certains propriétaires de structures touristiques implantées sur le littoral annabi, plus précisément aux abords des plages, continuent d'exploiter illégalement les plages, en plaçant tables et chaises sur le sable, ce qui a rendu la tâche très difficile aux estivants de trouver une place pour s'installer. Ainsi, l'interdiction par les pouvoirs publics l'occupation des plages sans autorisation, ne semble nullement décourager quelques propriétaires de kiosques à glace et établissements touristiques, voire même les détenteurs de baraques en situation irrégulière et qui font partie d'ailleurs des constructions illicites recensées sur la corniche annabie par la direction du tourisme. Ces individus, qui défient les lois de la République, imposent carrément leur diktat sur les lieux. Des estivants qui ont tenté de placer des parasols ont été menacés, voire agressés. D'ailleurs, de nombreux vacanciers souhaitent le renforcement des plages par des agents de sécurité afin de mettre un terme à ces dépassements. Pourtant, le wali de Annaba a bien affirmé que "les plages appartiennent à l'Etat et personne n'a le droit de les occuper sans autorisation". La quasi-totalité des plages autorisée à la baignade La quasi-totalité des 20 plages du littoral de la wilaya de Annaba, long de 80 km, allant des limites du Cap de fer dans la daïra de Chetaïbi, 70 km à l'ouest de la wilaya à Boukhemira dans la cité de Sidi-Salem, située juste à la sortie est de la ville, ont été autorisées cette saison à la baignade. Ces plages, dont 6 relevant de la commune de Annaba, connaissent, depuis l'ouverture de la saison estivale et surtout lors du 1er week-end de juillet, un monde fou. Cependant, certaines plages, à l'exemple de celle du chef-lieu de commune Chetaïbi, demeurent toujours polluées. Les eaux domestiques qui se déversent à ciel ouvert dans la mer amènent avec elles un melting-pot de bactéries. Il est donc temps que les autorités prennent le problème en charge car la santé publique n'a pas de prix. Loin de toute forme de pollution, le reste des plages, soit les plus éloignées de la ville, notamment celles de Aïn-Achir et Djenan El-bey, demeurent ainsi les plus prisées par les familles annabies. Jeudi et vendredi derniers, toutes les plages de Annaba étaient surpeuplées, à tel point qu'il était très difficile de trouver un coin, voire même de se frayer un chemin. Sécurité renforcée sur le littoral Contrairement à l'été dernier où de nombreux estivants se sont plaints de l'absence de sécurité, notamment, du côté du Cap de garde, ces temps semblent, cette saison, révolus. Ainsi, en matière de sécurité et de quiétude pour les estivants, plusieurs barrages des services de sécurité sont à pied d'œuvre, dans le cadre du plan "Dauphine" que chapote la Gendarmerie nationale. En effet, de la région de Vivier, située sur la pointe nord de la baie annabie, à 12 km de la ville, en passant par Belvédère, Toch, le Caroubier, Rizi-Amor, jusqu'à l'entrée de la plage Saint-Cloud, les services de sécurité veillent scrupuleusement au grain, à la grande satisfaction des estivants. D'ailleurs, aucune agression caractérisée n'a été signalée depuis l'ouverture de la saison estivale, le 12 juin dernier. Pour leur part, les éléments de la Protection civile et les garde-côtes algériens, ont lancé des opérations de lutte contre les propriétaires d'embarcations, de petits métiers et autres engins maritimes présentant un danger réel pour les estivants, qui viennent troubler la fête. Enfin, pour ce qui est du transport des estivants, ce dernier a été renforcé, cet été, dans la commune de Annaba ainsi que dans d'autres communes de la wilaya. Ainsi, plusieurs bus, qui assuraient autrefois d'autres liaisons, ont été mobilisés dans le cadre du "Plan bleu" pour assurer le transport des voyageurs à partir de plusieurs points du centre-ville à destination des différentes plages annabies. Cette saison, le transport par bus vers les plages éloignées du littoral annabi est largement assuré dans les deux sens, dès 6 h jusqu'aux environs de 21 h, a-t-on constaté. B B. Nom Adresse email