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Ali Benflis à Ouargla
"L'amendement de la loi sur les hydrocarbures est une trahison"
Publié dans Liberté le 26 - 03 - 2014

Il a critiqué l'insuffisance de l'actuelle loi sur la corruption et promet "un texte plus répressif" aux fins de protéger les deniers publics.
Le candidat à la présidentielle, Ali Benflis, a dénoncé la loi sur les hydrocarbures de 2005, la qualifiant de "texte honteux". Centrant l'essentiel de son discours sur cette question, à l'occasion d'un meeting qu'il a animé hier au centre culturel de Ouargla, M. Benflis a révélé que ce projet de loi lui avait été soumis lorsqu'il était chef de gouvernement. "Je m'étais absolument positionné contre ce projet parce que j'estimais qu'il s'agissait d'un acte de trahison envers les martyrs de la Révolution", a-t-il tenu à faire savoir. "L'entériner aurait été un acte de trahison envers mon propre père et l'ensemble des chahids de ma famille", a-t-il considéré, avant de faire remarquer qu'à travers ce texte de loi, "ils ont tout offert aux puissances étrangères. Tout ce qui avait été nationalisé par le président Houari Boumediene a été offert aux puissants de ce monde". Le candidat, qui n'a pas été avare en détails à ce sujet, a souligné que "même les autres pays producteurs s'étaient étonnés que l'Algérie ait élaboré une telle loi permettant aux firmes étrangères de profiter des richesses de notre sous-sol". Tout en dévoilant que l'amendement du texte "s'est fait sous pression", Benflis divulguera que ce n'est qu'après l'intervention de Chavez, lors de sa visite à Alger, qui a attiré l'attention sur les périls de cette loi, que sa remise en cause avait été envisagée. "Il est hors de question que les richesses du sous-sol algérien soient compromises de cette manière", dénonce-t-il, avant de préciser que pour ce genre de questions, un référendum "est nécessaire". "Ils auraient pu, au minimum, respecter le peuple en lui demandant son avis. Le pétrole et le gaz sont des richesses qui appartiennent à tous les Algériens", enchaîne-t-il. Toujours à propos du dispositif législatif algérien, l'ancien chef de gouvernement a critiqué l'insuffisance de l'actuelle loi sur la corruption et promet "un texte plus répressif" aux fins de protéger les deniers publics. Pour convaincre de ses véritables intentions à ce sujet, le prétendant aux plus hautes fonctions de l'Etat a formulé un engagement : "Je m'engage devant vous, si je suis élu, à réviser la loi sur la corruption, car elle met sur le même pied d'égalité celui qui prend un dinar et celui qui prend des milliards." Evoquant les tragiques événements de Ghardaïa, le candidat a d'entrée battu en brèche la thèse de la main étrangère. "Ceux qui invoquent la main étrangère sont ceux qui ont été incapables de trouver des solutions à cette question", tempête-t-il, avant d'endosser l'entière responsabilité à l'Etat algérien qui "n'a pas su anticiper, n'a pas vu arriver les choses, car ne disposant pas de système de veille et de prospective", argue-t-il. Mais pas seulement, puisque "l'Etat n'a pas assumé ses obligations dans la protection des biens et des personnes". Intervenant à propos du code de la commune et de la wilaya, Ali Benflis a promis de les revoir de manière à réhabiliter l'élu et consolider ses prérogatives. Il est tout autant question d'un nouveau et "profond" découpage administratif dans l'objectif de mieux prendre en charge les problèmes des régions.
Répondant aux sollicitations des jeunes quant aux solutions qu'il mettra en œuvre pour lutter contre le chômage, il proposera le développement de l'agriculture, de l'industrie et du tourisme.
Il soulignera que c'est à travers "l'investissement dans tous les secteurs et la prise de mesures incitatives comme la réduction des frais de l'électricité, la réduction des impôts et la facilitation des crédits bancaires que les problèmes pourront être réglés". Considérant que le rendez-vous du 17 avril prochain comme "un virage décisif" pour le pays, le prétendant à la magistrature suprême, qui estimera que "la fraude est un délit, un crime immoral et injuste", a promis de l'abolir définitivement s'il est élu président de la République.
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