RESUME : Nabila est si furieuse qu'elle le met à la porte. C'est le milieu de la nuit et Boualem ira au commissariat. Il appellera Mouloud pour le mettre au courant. Ce dernier lui donne des conseils, pour recoller les morceaux cassés. Boualem est prêt à se mettre à genoux... -Je t'en prie Nabila, ouvre-moi. Je jure de ne plus recommencer ! - Comment pourrais-je te croire ? rétorque t-elle en ouvrant. Les promesses sont faites pour être brisées. Repars ! Je ne veux plus de toi, dans ma vie. - Pardon ! Pardonne-moi. Je ne peux pas vivre sans toi... - Peu importe, soupire-t-elle. Une nuit, tu me frappes, le lendemain, tu viens me prier de te pardonner. C'est trop facile ! Moi, je ne peux pas vivre à ce rythme de coups, d'insultes et de réconciliation... Au point où on en est, il vaut mieux se séparer. - Non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi, je t'en prie mon amour, dit il en s'approchant. Je t'aime, je te le jure. J'ai agi sous l'effet de l'alcool. Si j'avais eu tout mon esprit, je ne l'aurais jamais fait. Tu sais que je t'aime, pourquoi me torturer ? - Mais c'est toi qui me tortures, réplique-t-elle. Je ne peux pas vivre à ce rythme. - Je ne recommencerai plus, je te le jure. Si je ne tiens pas parole, remets-moi à la porte ! Alors qu'il s'attend à ce qu'elle l'envoie balader, elle ouvre la porte bien grande et lui fait signe d'entrer. Boualem en a sauté de joie. Il soupire de soulagement et rentre les yeux baissés. - Je te promets de ne plus te décevoir. Boualem est rassuré en la voyant sourire. Il devine que Mouloud a discuté avec elle sinon, elle ne serait pas aussi calme et elle ne lui aurait jamais pardonné. En fait, elle a bien accepté de reprendre la vie avec Iui, sans toutefois lui permettre de partager sa couche. Boualem, en attendant, dort dans la chambre. Pour mettre plus de chaleur entre eux, pour que le contact soit meilleur, il redouble d'attention et ils reprennent l'ancien rythme de vie. Il s'est remis à l'accompagner quand elle sort à l'intérieur du pays. C'est aussi une occasion pour l'emmener au restaurant et en discothèque. Parfois, lorsqu'il sait qu'un chanteur ou un groupe de musique qu'elle adore doit se produire sur scène, il achète les billets et la surprend en l'emmenant. Cela a l'effet de détendre l'atmosphère. Il est bien heureux en la voyant rire et danser. Parfois, il espère un mot doux et même un baiser en retour mais Nabila a un drôle de sourire, devinant ses désirs. Alors, elle se détourne de lui, comme s'il n'est qu'un ami qui ne doit rien attendre d'elle. Mais Boualem ne perd pas espoir. ll est convaincu qu'elle finira par lui pardonner. Si elle lui a ouvert la porte après tout ce qui s'est passé, c'est parce qu'elle l'aime encore. C'est l'explication qu'il se donne. ll prend son mal en patience. ll voit une amélioration dans leur relation lorsqu'elle accepte de l'accompagner chez ses parents. Cela faisait des semaines qu'il ne les avait pas vus. Ces derniers n'avaient plus cherché après lui, déçus qu'il ne l'ait pas répudiée. Toutefois, en le voyant entrer, ils l'accueillent avec des cris de joie. Malgré tout, il reste leur fiIs. - Te voilà enfin ! On croyait qu'on ne te reverrait plus. Comment as-tu fait pour le libérer ? - Non, il n'est pas venu seuI, lance une voix derrière lui. Désolée de vous décevoir encore une fois. Les parents de Boualem ont du mal à cacher leur contentement lorsqu'ils la voient entrer. (À suivre) A. K.