L'affaire est en justice. Elle a été jugée en première instance en mars dernier pour les chefs d'inculpation d'escroquerie, de faux et usage de faux et d'émission de chèques sans provision, retenus contre le commandant Azzedine, sa fille et son gendre. Un sursis a été prononcé contre l'ancien révolutionnaire, tandis que les deux autres prévenus ont écopé de six mois et une année de prison ferme. Evidemment la partie civile a fait appel de ce verdict. Il n'en demeure pas moins que les victimes, qui se comptent parmi les proches amis du commandant Azzedine, dont les héritiers de Boubnider et Serraï, font face à des interférences qui entravent leur procédure en justice. Elles ont décidé, de ce fait, de se regrouper en association. "C'est avec beaucoup de tristesse et l'amertume des illusions perdues que des victimes du commandant Azzedine ont décidé de se constituer en association pour défendre, solidairement et dans la transparence, leurs droits spoliés. Parallèlement aux recours devant les tribunaux, le collectif vise à porter sur la place publique les interférences extrajudiciaires qui tentent d'en pervertir les procédures", a expliqué, dans une lettre qui nous est parvenue, Mme Serraï au nom du collectif préparatoire de la fondation de ladite association.