La décision de fermeture de l'unité Saidal de Batna a suscité la colère et l'inquiétude des cadres de cet établissement de production de suppositoires. Cette mesure ne serait nullement, selon les plaignants, liée à des paramètres économiques ou productifs. Comme c'est le seul site, au niveau national, qui produit ce type de médicaments, ils estiment anormal de priver le pays d'un moyen de réduire la facture des importations des produits pharmaceutiques. Les contestataires ont tenu aussi à rappeler que leur produit, fabriqué localement, a été déclaré conforme aux normes mondiales par le fournisseur de la matière première, le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques d'Alger ainsi que celui de Constantine. Ils ont également déclaré qu'une quantité de la matière première, disponible au niveau de l'unité, et dont le coût dépasserait les 500 millions de centimes, atteindra la date de péremption sans qu'elle soit exploitée.