"Nous avons décidé de retirer ces marchés de proximité non fonctionnels et nous envisageons de les attribuer à d'autres activités d'intérêt général", a annoncé le wali. Lors de la quatrième session ordinaire de l'APW, des élus ont saisi l'opportunité de l'ordre du jour pour exposer aux autorités locales des préoccupations citoyennes et quelques dysfonctionnements qui entachent certains secteurs. Dans ce contexte, un locataire de l'APW a affirmé : "Des sommes colossales ont été allouées pour la réalisation de marchés de proximité au niveau des cités et quartiers des principales communes de notre wilaya. Des vendeurs qui s'adonnaient au commerce informel avaient été recensés par les services compétents qui leur ont attribué des boxes et des stalles au niveau de ces nouveaux centres commerciaux qui avaient le mérite de se rapprocher des citoyens. Cependant ces derniers ont catégoriquement refusé de rallier ces marchés de proximité pour des motifs fallacieux. Depuis plus de deux ans, ces commerces sont restés fermés et ont subi des dégradations regrettables !". Un autre intervenant déplore que des marchés de proximité aient été incendiés par des voyous dans plusieurs quartiers du chef-lieu de wilaya au grand dam de la population qui a condamné ces actes répréhensibles. Une autre élue soutient que ces boxes et stalles sont exigus et dépourvus des commodités élémentaires et c'est ce qui expliquerait le refus des attributaires de les occuper. De toute évidence, les élus de l'APW regrettent la passivité des responsables locaux devant de tels agissements et ils plaident pour une solution rapide et salutaire. Le wali concède que ce dossier est d'actualité et qu'il a fait l'objet d'attention lors d'une récente réunion de l'exécutif de wilaya. "Nous avons décidé de retirer ces marchés de proximité non fonctionnels et nous envisageons de les attribuer à d'autres activités d'intérêt général", a annoncé le wali. Et de poursuivre : "Il est inadmissible d'abandonner ces structures commerciales et à cet égard, une commission a été chargée de les recenser et de procéder à leur démontage. D'autre part, les 100 locaux commerciaux par commune initiés par le président de la République sont concernés par cette mesure puisqu'il a été relevé que beaucoup sont restés fermés en dépit de leur affectation à des chômeurs qui devaient les exploiter. Cette opération nationale n'a pas obtenu le succès espéré et c'est pourquoi il est de notre devoir de les recenser et de les destiner à une exploitation rationnelle et effective". Hamid BAALI