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23e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 27 - 03 - 2016

Résumé : Après la naissance de la petite Ghania, Houria change d'attitude envers Amar et Meriem qu'elle abandonna. La fillette est prise en charge par son père durant quelque temps. Houria évoquera Aïcha. Amar voit rouge, et lui donne une correction. Meriem est horrifiée...
L'enfant pris peur et s'enfuit. Amar, qui ne voulait pas déclencher une autre scène de ménage, prend sa fille et s'enferme avec elle dans sa chambre. Il lui met son pyjama puis la borde en déposant sa poupée dans ses bras et lui raconte une histoire. L'enfant s'endort sans demander son reste.
Amar se sentit triste et désarmé. Houria était un monstre... Il ne l'avait jamais connue sous cet aspect possessif et acariâtre... Maintenant qu'elle avait un enfant, elle se montrait sous son vrai jour.
Il passe une main dans les cheveux de sa fille et soupire. Le destin s'acharnait encore une fois sur lui... Il jette un coup d'œil à sa montre-bracelet et constate qu'on était en début de soirée. Il se lève alors, et sortit pour se rendre dans un bar et noyer son chagrin dans une bouteille de vin.
Les semaines et les mois passent. Ghania boucle ses huit mois. C'était une enfant calme et gaie qui aimait sourire et babiller. Amar, qui tentait de fermer les yeux sur ce qu'il vivait et ce qu'il subissait quotidiennement, ne savait plus à quel saint se vouer. Il aimait ses deux filles et ils auraient tous été heureux si Houria ne sortait pas ses griffes à chaque fois qu'ils abordaient le sujet de Meriem. Cette dernière travaillait bien à l'école et avait beaucoup de petites amies qui l'invitaient chez elles et qu'elle aimerait elle aussi inviter à la maison.
Mais Houria s'y opposait... Elle disait en avoir déjà assez avec l'entretien de la maison et un bébé sur les bras... Et puis... et puis elle était encore enceinte de son deuxième enfant. Amar cru que le ciel allait s'effondre sur lui... Il ne voulait pas d'un autre enfant... Houria lui avait assuré qu'elle prenait des contraceptifs. Comment cela s'était-il donc produit ? C'est la volonté de Dieu, lui rétorque-t-elle d'une voix ironique, en passant une main caressante sur son ventre. Elle passait de longues heures à paresser sur son lit, et la maison devint un vrai champ de bataille. Meriem attendait chaque soir le retour de son père avec impatience. Une voisine s'était chargée de la ramener de l'école en fin de journée. La petite fille se retrouvait alors seule et enfermée dans sa chambre. Souvent Amar la trouvera endormie sur le tapis, serrant sa poupée contre elle, et bien sûr sans avoir dîné. Il la réveillait alors lui faisait prendre son bain, puis lui donnait à manger avant de la mettre dans son lit.
Houria se levait parfois pour préparer un semblant de dîner en se plaignant de maux de tête, de vertiges et vomissement. Elle avait toujours le front ceint d'un foulard sous lequel elle glissait des tranches de citron. Amar la trouvait laide, sournoise et sans scrupules... Il avait pensé à maintes reprises au divorce mais ce n'était pas la solution idéale pour un couple qui avait déjà un enfant et en attendait un second... Qu'allaient devenir donc ses enfants s'il divorçait ?
Il allait sûrement faire d'autres victimes s'il se séparait de sa femme... chose qu'il voulait éviter, d'autant plus que le cas de Meriem était déjà une véritable torture pour lui. La vie continuait avec ses hauts et ses bas. Amar fait un voyage éclair au bled, et emmène la petite Meriem avec lui. Houria, qui était trop grosse maintenant pour pouvoir voyager, ne l'accompagna pas. Elle lui dira même qu'elle n'avait plus rien à voir avec le bled, et qu'elle n'avait pas du tout envie de revoir le village et ses habitants, qu'elle voyait maintenant de haut... Elle est devenue une citadine, et les manières grossières de ces derniers la répugnaient. En entendant ces mots, Amar s'était pris la tête entre les mains : sa femme avait découvert le grand monde ! Pour elle, les petits paysans et le village n'existaient plus...
Une autre facette de sa personnalité, fort complexe, qu'elle démontrait maintenant qu'elle était sûre de ne plus être répudiée.
Les vacances au bled lui firent du bien. Il revoit ses anciens amis et quelques parents éloignés. Puis emmène la petite Meriem en visite dans les champs et à la ferme qui prospéraient plus que jamais. Les rendements le rassurèrent que même durant son absence, les paysans travaillaient de bon cœur et veillaient au grain. La preuve était là : Les récoltes ne laissaient aucun doute. Il remercia ses employés et les gratifia d'un supplément assez conséquent sur leurs revenus annuels.
(À suivre)
Y. H.


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