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Farruga chante la culture amazighe
Son 3e album "Tiyri n-usmekti" vient d'être édité
Publié dans Liberté le 04 - 01 - 2018

Les peuples doivent avoir des repères, qui se résument à leur culture ancestrale et leur langue maternelle. Saïdani Feroudja, "Farruga" en berbère ou comme la surnomme ses fans l'hirondelle, fait son cheval de bataille. Dans son 3e album intitulé tiyri n-usmekti, véhicule l'espoir de la nouvelle génération, de voir la culture berbère rayonner dans Tamazgha, pays des Amazighs de Siwan en Egypte aux îles Canaries en passant par la Libye, la Tunisie, le Mali, l'Algérie et le Maroc. D'ailleurs, dans son album composé de 10 chansons, "l'hirondelle" a plané sur les monts et les plaines, les dunes et les oueds pour mettre en exergue la culture amazighe. Durant trois années, elle a sillonné plusieurs pays et régions berbérophones, effectuant des recherches en paroles et en musique. Elle a travaillé avec les grands poètes et compositeurs d'expression berbère, issus des différents pays tels les Tunisiens et les Libyens. Son album contient des chansons représentant les différentes facettes de la culture amazighe (kabyle, chaouie, mzab, targuie, chleuh...), un symbole de l'unité de la culture amazighe à travers les différentes régions. L'une de ses chansons phare, considérée comme un hymne amazigh, dont les paroles tirées du terroir amazigh, que chaque Berbère peu comprendre. Cette culture ancestrale a connu de grandes figures qui l'ont hissée à travers les siècles. Un grand hommage leur a été rendu dans une chanson intitulée Ithran (les étoiles) qui ont illuminé le monde par leurs chansons, poèmes et recherches dans différents domaines. Slimane Azem, cheikh El-Hasnaoui parmi ces grandes figures de la chanson kabyle aux côtés de la famille Amrouche. Pour cette dernière, elle regrette qu'elle n'ait pas trouvé la place qui lui est due, victime de sa croyance religieuse chrétienne. Le combat identitaire, mené depuis des années, une chanson lui fut consacrée, tout en dénonçant ceux qui ont infiltré le mouvement pour tirer profit et mettre en avant leurs intérêts personnels. "Ils font semblant de défendre tamazight, mais travaillent contre sa promotion dans les coulisses pour plaire aux décideurs." La cause féminine n'a pas été omise. Une chanson a mis en exergue le rôle de la femme dans la société amazighe qui lui réserve sa place aux côtés de l'homme sans aucune distinction de sexe. La femme amazighe a acquis sa liberté depuis des siècles, assume son rôle et s'impose dans l'échiquier social. Farruga chante l'identité amazighe par des reprises d'anciennes chansons du M'zab, chenoui et autres différentes facettes de la culture amazighe. Elle promet de continuer son combat pour la culture amazighe, en continuant des recherches, et travailler avec les différents artistes issus des différentes régions de Tamazgha.
A. DEBBACHE

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