Loin du travail, de l'école ou de l'université, c'est l'ennui. On a toujours besoin d'évasion, de détente ; les vacances ça dépend, c'est une question d'organisation et de choix. Si beaucoup de gens préfèrent les passer chez eux, entre grasses matinées, lecture et télé, la petite sieste est incontournable ; les jeunes, universitaires surtout, iront surfer dans les cyber-cafés. Pour certains jeunes, la piscine de Ksar Sbahi suffit. Une dizaine, un J5, une demi-heure de temps et on y est. Pour d'autres, la majorité, rien ne vaut la grande bleue. On s'arrange pour le week-end, entre amis ou familles du quartiers et on contacte le transporteur. Le départ se fait très tôt, à trois heures du matin. Les familles sont prêtes : couffins, parasols, glacières… On s'en va, qui à El-Marsa, qui à Skikda, El Kala ou Annaba, un trajet de quatre heures. On arrive, on s'installe, on profite de la mer, les enfants en particulier. Et dès 16 heures commence le retour, fatigués mais satisfaits avec l'idée d'y retourner la semaine prochaine et d'en profiter autant. Plusieurs familles louent leur bungalow, appartement, ou maison chez des particuliers des semaines à l'avance et les prix varient entre 10 000 à 100 000 DA la semaine, selon l'état, le confort et l'espace. Les hôtels classés, c'est pour les poches pleines. Depuis quelques années, la Tunisie est devenue la destination préférée de nombreuses familles. La location d'une chambre, d'une maison de maître ou d'une villa revient beaucoup moins cher que l'hôtel. Café, sucre, huile, fromages, thon… remplissent les bagages pour réduire, un tant soit peu, les dépenses une fois sur place. Pour une journée passée à El Kala, Annaba ou Skikda, un court séjour ou plus, une détente méritée, ça se paye en attendant les factures de la rentrée. B. NACER