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"La balle est dans le camp de la tutelle"
la grève des auxiliaires anesthésistes largement suivie
Publié dans Liberté le 29 - 12 - 2020

Les auxiliaires médicaux en anesthésie ont décidé d'organiser cette journée de grève pour protester contre les promesses de la tutelle, jugées insatisfaisantes.
À en croire le président du Syndicat national autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation de la santé publique, l'appel à une grève d'une journée a été largement suivi hier à travers le territoire national par des dizaines d'infirmiers spécialisés en anesthésie et en réanimation, AMAR. "Selon les statistiques fournies par nos bureaux régionaux, le taux de suivi de grève avoisine les 80%.
Les AMAR sont venus nombreux hier aux rassemblements de protestation organisés à travers plusieurs établissements de santé. Un service minimum a été assuré dans tous les hôpitaux", a affirmé, hier, Amine Bendali, président du Syndicat automne des AMAR, joint par téléphone.
Pour notre interlocuteur, la protestation d'hier a été une "réussite sur tous les plans". "Les manifestants ont réitéré les revendications de la corporation, notamment la revalorisation de leur formation, la révision du statut particulier, avec la définition précise des tâches incombant aux auxiliaires." Amine Bendali rappelle que le bureau national du syndicat n'exclut pas l'organisation d'autres actions de protestation dans les prochains jours si leurs doléances ne sont pas prises en charge.
"Les AMAR sont las des promesses non tenues par le ministère de la Santé. À chaque occasion, la tutelle tente de gagner du temps, en nous annonçant que nos revendications sont encore à l'étude. Ce discours de vœu pieux dure depuis des mois", rappelle le président du Syndicat national autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation de la santé publique.
"Nous allons attendre encore 15 jours. Au cas où la tutelle continuerait à faire la sourde oreille, nous n'excluons pas de durcir notre mouvement, en envisageant de recourir à des grèves cycliques ou carrément à un débrayage national. La balle est désormais dans le camp de la tutelle", menace le syndicaliste. Outre Alger, des rassemblements de protestation ont été organisés dans plusieurs régions du pays.
Un sit-in a ainsi été observé, hier matin, à l'intérieur du CHU d'Oran par une vingtaine d'auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation. Sur les lieux, ils ont brandi des banderoles et affiches reprenant leurs principales revendications.
Les membres du bureau régional d'Oran ont précisé que l'action de protestation d'hier se décline comme une réponse cinglante au "refus qu'oppose la tutelle à nos doléances et ce, depuis le mois de mars 2020". "Les AMAR sont sur le front de lutte contre le coronavirus depuis le début de la pandémie.
Des collègues sont souvent contraints d'assurer seuls de lourdes tâches dans les services de réa-Covid. Durant tous ces longs mois, nous avons fait preuve de grande responsabilité et de beaucoup de sacrifices", a tonné un autre délégué syndical. Les protestataires n'ont pas omis de rendre un vibrant hommage aux auxiliaires décédés sur le front de lutte. "Pas moins de 20 anesthésistes sont morts durant l'accomplissement de leur mission. Et malgré cela, nous sommes toujours marginalisés."
À Constantine, plus d'une soixantaine d'AMAR issus des différentes structures sanitaires de la wilaya ont pris part, hier, au sit-in organisé dans l'enceinte du CHU Ibn-Badis. Un rassemblement qui traduit l'adhésion des AMAR de Constantine, dont le nombre dépasse les 120 fonctionnaires, au mot d'ordre de leur syndicat après l'échec des négociations avec la tutelle entamées depuis mars dernier.
Et c'est justement à la suite de la réunion, qui a regroupé avant-hier, dimanche, les représentants du ministère de la Santé et les syndicalistes des AMAR, que ces derniers ont pris la décision d'organiser cette journée de protestation en signe de mécontentement quant aux promesses de la tutelle, jugées insatisfaisantes.
Estimant leurs conditions socioprofessionnelles des plus défavorables comparativement à leurs pairs des autres disciplines, les auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation de Constantine, qui ont assuré, selon leurs témoignages, le service minimum, notamment aux urgences médicales, à l'instar de leurs collègues des autres wilayas qui ont tenu le même jour des rassemblements similaires dans leurs structures respectives, ont notamment appelé à la révision de leur statut particulier.
Pour Yadouri Chaâbane, membre du bureau national du syndicat des AMAR, qui s'est félicité de la réussite de cette journée de protestation, "la catégorie des auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation est la plus défavorisée statutairement parlant".
Selon lui, "au lieu de préciser les dispositions particulières applicables aux fonctionnaires appartenant aux corps des auxiliaires médicaux en anesthésie réanimation de santé publique et de fixer les conditions d'accès aux divers grades et emplois correspondants comme il est stipulé dans son premier article, ce décret, en vigueur depuis plus de 9 ans, a privé les AMAR de tous leurs droits, y compris de l'accès aux grades supérieurs". C'est pour cela, ajoute-t-il, que "nous tenons particulièrement à une révision profonde du statut des AMAR qui est au centre de nos revendications".
À Béjaïa, le mot d'ordre de grève générale n'a été que partiellement suivi. Si les anesthésistes-réanimateurs du Centre hospitalo-universitaire (CHU) Khellil-Amrane de Béjaïa et ceux de l'Etablissement public hospitalier (EPH) d'Amizour ont répondu favorablement à l'appel du Snaamarsp, en observant un débrayage ponctuel d'un sit-in dans l'enceinte de leurs structures respectives, dans les autres hôpitaux, à l'instar de celui de Kherrata et de Sidi Aïch, le mot d'ordre de grève n'a pas été suivi.
Au CHU de Béjaïa, pas moins d'une vingtaine d'auxiliaires médicaux exerçant dans les trois unités, à savoir Frantz-Fanon, Khellil-Amrane et l'EHS de Targa Ouzemour, ont débrayé pendant une heure, a indiqué le coordinateur des activités paramédicales du même CHU, Hafid Boudraham. À Amizour, une douzaine d'anesthésistes-réanimateurs ont également observé, hier, un débrayage appuyé d'un sit-in devant l'entrée de leur établissement hospitalier.

H. H./D. L./K. Ghimouze/K. Ouhnia


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