Le slogan de “Printemps noir” consacré au lendemain des évènements de 2001 en Kabylie est désormais prolongé à une “communauté” de journalistes, composée de 31 professionnels de la presse, toujours en prison depuis mars 2003 à Cuba. C'est Reporters sans frontières (RSF) qui vient de consacrer ce slogan en faveur de ces journalistes condamnés, depuis la vague de répression de mars 2003, à des peines allant de 14 à 27 ans de réclusion. “Cuba est toujours la deuxième plus grande prison du monde pour les journalistes. Deux ans après le Printemps noir à Cuba et l'arrestation, le 18 mars 2003, de 75 dissidents et journalistes, Reporters sans frontières appelle à la solidarité la plus large à l'égard de ces prisonniers d'opinion”, lit-on dans une déclaration de RSF.