“Le meilleur hommage qui puisse être rendu à nos glorieux martyrs est la poursuite de leur œuvre visant l'instauration d'un régime républicain, social et démocratique”, a indiqué la CADC de Tizi Ouzou dans une déclaration rendue publique, hier. “Ce 51e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale devra servir d'impulsion à tous les combattants encore vivants de cette glorieuse Révolution pour aider à rallumer la flamme patriotique au sein de la société et avec elle s'engager à accomplir les idéaux novembristes dans leur plénitude”, écrit la présidence tournante de cette coordination ajoutant : “Le devoir de mémoire et de fidélité au serment des martyrs de cette révolution, exige de faire de cette date symbolique un rendez-vous de recueillement mais aussi de mobilisation résolutive pour le parachèvement de l'œuvre enfantée, dans la fureur et la douleur, par une épopée de révolutionnaires nationalistes”. Pour les camarades d'Abrika, l'occasion est tout aussi indiquée, à plus forte raison, à l'heure de la réconciliation nationale, pour plaider la reconnaissance d'un statut aux martyrs et victimes de la guerre fraticide qui a opposé en 1963 les forces gouvernementales de l'époque aux combattants engagés sous la bannière du FFS. Aussi, ils tiennent encore une fois à dénoncer les actes de dégradation qui ont ciblé les tombes de Abane Ramdane et Ali Mellah, deux grands symboles de la Révolution. Enfin, le mouvement citoyen qui inscrit son action dans la trajectoire du mouvement national se dit toujours engagé pour “travailler à la consécration du projet d'une démocratie garantissant le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de race ni de confession tel que porté par la proclamation du 1er Novembre 1954 et la plate-forme de la Soummam qui en est le prolongement”. “Dans ses projections politiques, la plate-forme d'El- Kseur constitue, en fait, la traduction pratique et intemporelle des valeurs et principes substantiels tracés dans ces deux documents historiques fondateurs de l'Etat algérien”, conclut la coordination des archs, daïras et communes de Tizi Ouzou. A. T.