Cette coordination formée par le CLA, le Cnapest, le Satef, l'UNPEF et le Sete de Béjaïa, réclame la satisfaction de revendications statutaires, salariales et syndicales. Les six syndicats, membres de la nouvelle Coordination syndicale dans le secteur de l'éducation, ont consacré la journée d'hier à la réflexion autour de la forme que prendrait la protestation des enseignants des trois paliers (primaire, moyen et secondaire). Le CLA, le Cnapest, le Satef, l'Unpef, le SNTE et le Sete de Béjaïa, organisés officiellement en coordination syndicale depuis le 25 novembre dernier, après la tenue des états généraux, ont décidé d'unir leurs efforts pour obliger le ministère de tutelle à prendre au sérieux leur existence, mais également leurs revendications communes : augmentation des salaires, statut particulier de l'enseignant dans le cadre de la Fonction publique, retraite à 100% et droit de grève/liberté syndicale. “Nous avons un problème avec la tutelle”, a révélé, hier, le porte-parole du CLA, joint par téléphone, en faisant référence, notamment, à l'absence de concertation avec les partenaires sociaux, alors qu'une réforme de l'enseignement a été initiée. Selon Redouane Osmane, l'un des objectifs principaux de la coordination est de faire aboutir la plate-forme de revendications du corps enseignant, qui ne vise ni plus ni moins qu'à la réhabilitation des enseignants et de l'école algérienne en général. Des revendications, dira-t-il, qui sont “sur le bureau du ministre depuis des années” et qui attendent toujours d'être satisfaites. En termes plus clairs, le principe d'une action de protestation étant déjà retenu depuis plusieurs jours, les membres de la Coordination syndicale de l'éducation n'auront qu'à s'entendre sur la forme de cette action de contestation (journée de protestation, grève ou rassemblement) et sa durée dans le temps, et à arrêter la date de la protestation, avant ou après les vacances d'hiver. H. Ameyar