Les directeurs des écoles pénitentiaires algériens et français ont procédé, hier, à la signature d'une convention de jumelage. Selon M. Mokhtar Felioune, directeur général de l'administration pénitentiaire, cet accord s'inscrit dans une dynamique de coopération entamée depuis une année, visant surtout l'amélioration de la formation des cadres et des agents pénitentiaires algériens. Deux groupes ont déjà séjourné en France. Ils étaient constitués d'une trentaine de directeurs de prison, ayant suivi un stage sur les nouveaux modes de gestion des établissements. Trente officiers de rééducation ont également pris part à une session de formation. L'humanisation des conditions carcérales tient en partie de la qualification de l'encadrement. Depuis quelques années, des critères plus drastiques ont été fixés au recrutement des agents pénitentiaires. Néanmoins, des carences sont toujours à déplorer. L'assainissement des effectifs a conduit à la révocation de personnels. Ordinairement, un mouvement des directeurs des prisons a lieu en été. Il est décidé par le ministre de la Justice sur la base de rapports de l'administration pénitentiaire. S. L.