La région de Médéa, étant située sur une bande à sismicité intermédiaire, a déjà connu un grand nombre de tremblements de terre qui ont occasionné des dégâts au patrimoine immobilier et causé des pertes humaines. L'on a recensé au cours du siècle dernier plus d'une quarantaine de séismes dont les épicentres ont été localisés, pour la majorité, à Médéa, Tablat et Ksar El-Boukhari. On se souvient de la secousse tellurique qui a été ressentie sur toute la région de Médéa le 1er janvier 2003, et qui a provoqué une grande frayeur au sein des populations et causé des dommages aux habitations. De magnitude moyenne, la secousse a été localisée à Sebbah, à 9 km au sud-est de la ville de Berrouaghia, occasionnant des dégâts aux constructions qui ont d'ailleurs été identifiées dans les catégories A et B par les services du CTC. Et c'est à l'effet de mieux cerner la problématique en rapport avec la qualité du sol et des constructions que des débats ont été menés dans le cadre d'une journée d'étude sur les matériaux et les structures, organisée par l'institut des sciences de l'ingénieur du centre universitaire Yahia-Farès, en collaboration avec l'organisme de contrôle technique de la construction (CTC-Sud). Le renforcement du sol en géotextiles est de nature à permettre de réduire les défauts qui peuvent affecter le sol, et ainsi obtenir grâce à ce nouveau matériau une meilleure résistance au risque sismique. Cette journée d'étude était une opportunité pour le responsable de l'antenne CTC-sud de passer en revue quelques cas relatifs à la pathologie du bâtiment et de faire connaître les différentes prestations de son organisme en ce qui concerne la normalisation des risques, d'expertise et d'assistance pour tous travaux de confortement. Elle était aussi une occasion de faire découvrir certains équipements propres à tester la résistance du béton et d'étudier le cas de réparation d'une structure dégradée sous l'effet d'un séisme. M. E.